Thème « corps et ses différences (le) »
Un éléphant, un rhinocéros et un hippopotame, tout ça dans le même livre ! Mais ça prend beaucoup trop de place, se dit le petit oiseau. Celui-ci est bien décidé à se sentir moins serré, quitte à pousser tout le monde hors des pages du livre. On a toujours besoin d'un plus petit que soi chez soi, mais attention à la chute !
Qui n'a pas rêvé de rapetisser un jour ? D'être réduit à la taille d'une souris. De dormir entre les pages d'un livre. De faire la bise à un moustique ou d'être la poupée de sa poupée. Avec ce livre, c'est possible ! Mais, finalement, est-ce si bien que ça d'être toute toute petite ?
Elise est une petite souris. Surtout petite, en fait. Elle ne peut rien faire comme les autres et elle trouve ça très injuste. Mais un proverbe dit « on a toujours besoin d'un plus petit que soi ». Elise va très vite s'apercevoir combien ce proverbe dit vrai, en aidant tous ses amis.
Titi vit au pays de l'été. Robert vit au pays de l'hiver. Titi cherche un ami, mais on le trouve trop petit. Robert aussi cherche un ami, mais on le trouve trop grand. Alors Titi quitte le pays de l'été et Robert quitte le pays de l'hiver.
Lui, c'est Simon. Vois-tu, au bout de ses doigts ? Ce sont ses ongles. Jamais il n'accepte de les couper. Grâce à eux, il démêle les nœuds. Quand il tend ses bras vers le haut, il sert de perchoir aux oiseaux. Un jour, il fait la connaissance de Maud, et de ses cheveux que jamais au grand jamais elle n'accepte de couper.
Olga travaille dans un kiosque à journaux. Ce kiosque, c’est toute sa vie. Elle connaît les désirs de ses clients par coeur. Elle y dort, elle y mange et, le soir, elle lit des magazines de voyage en rêvant de couchers de soleil fabuleux. Mais en vérité, elle est coincée. Jusqu’au matin où elle découvre qu’elle peut déplacer son kiosque et même voguer avec lui !
"Ma grand-mère se nommait Eugénie. Eugénie Appenzell. D'elle, je tiens mes longs cheveux bouclés et, dit-on, mon caractère bien trempé. Peu de jours avant ma naissance, grand-mère Eugénie quitta les siens. En héritage, elle me laissa une boîte remplie de photographies et de lettres. "Pour que tu connaisses ta famille", m'avait-elle écrit. Durant des années, j'ai démêlé les liens et les intrigues qui unissent ces personnes extraordinaires. J'ai pleuré et j'ai ri... Aujourd'hui, je vous livre leur histoire. Mon histoire. Celle de l'étonnante famille Appenzell.
Victoria Appenzell"






