Thème « contes et recueil de contes »
Akli veut aller chercher son épée chez son oncle qui habite la ville. Mais, pour cela, il doit traverser le désert et affronter des génies méchants et grands comme des monstres. Akli demande à Azumar le chameau de l'accompagner et, pour le convaincre, il lui promet une selle d'argent...
La chenille bleue, le bébé cochon ou encore le chat du Cheshire, vous les retrouverez tous dans ce texte, inédit en France, que Lewis Caroll a spécialement écrit pour les petits avec les illustrations en couleurs de John Tenniel (Edition originale de 1890).
La petite fille aux allumettes revisitée par Tomi Ungerer : un chef d'œuvre.
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
Rares sont les contes qui ont inspiré autant de versions, suscité autant d’adaptations – opéra, ballet, théâtre, séduit autant de lecteurs aussi bien filles que garçons à travers les siècles et les continents.
« Aucun conte de fées ne traduit mieux que Cendrillon les expériences vécues par le jeune enfant en proie aux affres de la rivalité fraternelle, quand il se sent surclassé par ses frères et sœurs. Cendrillon, c’est moi ! » dit l’enfant. Bruno Bettelheim
Une présidente de la République féministe à qui un sondage révèle qu’une certaine Blanche-Neige est plus intelligente qu’elle… Une descendante du Petit Chaperon rouge vêtue de bleu marine qui se croit plus maligne que tout le monde, et enferme sa grand-mère dans la cage au loup du Jardin des Plantes… Un enfant maltraité par son oncle et dont chaque larme qui coule se transforme en cigarette… Vers 1980, Philippe Dumas et Boris Moissard furent les premiers à mettre en pièces, retourner, réécrire, en un mot à pasticher les contes classiques de Grimm et de Perrault pour mieux leur rendre hommage dans un recueil qui allait devenir un best-seller. Leur secret ? Décors et accessoires contemporains, langue châtiée.
Souvent imités, jamais égalés, ils ont décidé de fêter leur amitié et ses trente ans de bonheur en ajoutant à leurs cinq textes d’origine un inédit : Le pommier de Pomanchou.
Ils sont amis d’enfance. Boris Moissard était libraire quand Philippe Dumas est venu lui demander de rédiger des textes pour un projet d’album qui comptait alors quelques croquis, dont un Petit Chaperon vêtu de bleu. Aussitôt dit, aussitôt fait. Pour regarder d’un oeil étranger, sinon objectif, la pile de volumes diminuer sur son comptoir, le libraire prit un pseudonyme, qui est à lui seul, sous forme de contrepèterie, un hommage à la littérature (Maurice Boissard était un pseudonyme de Léautaud). Le couple légendaire Dumas-Moissard était né.
« Qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon? » demande le jeune Dong-Dong à son grand-père. Celui-ci lui explique que le dragon est un animal fabuleux, qui était assez mal vu en Occident au Moyen Âge, mais qu'on a toujours vénéré en Orient. En Chine, on a même une raison très précise de lui être reconnaissant et de le célébrer chaque année. « Voici laquelle... » Heureusement, il y aura toujours (en Chine et ailleurs) des grands-pères qui prendront plaisir à raconter de belles légendes à leurs petits-fils.
Guillaume était l'apprenti d'un puissant sorcier. Il travaillait au château en échange de leçons de magie. Autant il aimait les leçons, autant il détestait les corvées...
La femme écrivain se mit à sa table et commença son nouveau livre. C'était l'histoire d'une petite fille très malheureuse. « C'est drôle », pensa la femme écrivain en dessinant la petite fille, « j'ai l'impression qu'elle s'est retournée et m'a regardée... »
Elle porte un casque rouge, une écharpe rouge, des gants rouges, des bottes rouges et elle s’en va, sur son scooter, voir sa grand-mère malade, à travers les bois menaçants et glacés…
Vous croyez savoir qui elle est, et ce qui va lui arriver? Peut-être vous trompez-vous… Car cette petite fille s’appelle Zloty et, certes, elle va rencontrer un grand méchant loup, mais aussi de grands nains et de petits géants, et en particulier Kopek et Samovar, un nain grand et un géant petit qui ont tous les deux… la même taille, et vont devenir ses amis pour la vie !
Depuis toujours, c’est-à -dire depuis bien avant que ces mots soient galvaudés, différence et tolérance sont les deux mamelles des histoires de Tomi Ungerer. Un ogre protecteur, trois brigands bienfaisants, quatre ou cinq bêtes prétendues nuisibles qui sauvent des vies… Son œuvre complète n’est qu’un festival de bonté politiquement incorrecte. Ici, c’est un nain et un géant qui ont la même taille (tout est relatif) et qui nous éclairent sur la grandeur de l’amitié.