Thème « contes et recueil de contes »
Un fée décide de partir à la découverte du monde et surtout de l'amour. Mais il est difficile de vivre des amours banales quand on est une fée. Difficile aussi d'éduquer « un petit monstre »...
Quand elle ne peut pas dormir et qu'elle se sent trop seule, Camille n'hésite pas à enfiler ses bottes, à affronter la pluie et le vent. Parfois aussi elle reste blottie dans son lit et rêve à sa mère qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, à son père dont elle ne connaît pas le visage. Mais, la plupart du temps, elle préfère inventer sa vie en compagnie du chiours, son ami poilu mi-ours mi-chien qui mesure un mètre quatre-vingts et marche en se dandidant. Un jour, lors d'une de leurs escapades, Camille croise un homme étrange et solitaire. Enchantée par cette rencontre inattendue, elle décide sans hésiter d'entreprendre un voyage avec lui.
Le royaume de Boroman XII est paralysé par un événement rarissime, exceptionnel, historique et social : une grève. La grève des fées. Plus un seul petit coup de baguette magique n'illumine le ciel du pays. Les fées sont très en colère. Pourquoi ? Elles refusent de le dire. Elles veulent qu'on devine. Qu'on se creuse un peu la cervelle. qu'on cherche à les connaître vraiment. Bref, elles font leurs intéressantes. Pendant ce temps, évidemment, rien ne va plus dans le royaume. Le géant transformé en nain par une sorcière reste nain, le ministre des Relations extérieures transformé en crapaud par une autre reste crapaud, et le fier cavalier de la garde royale transformé en cheval a beaucoup de mal à chevaucher... son propre cheval. Quant au prince, il végète dans un pot, métamorphosé en (beau) brin d'herbe. Et la grève s'éternise. Jusqu'au jour où le conseiller personnel du roi (pas encore transformé, lui) a une idée.
Ce recueil contient les histoires suivantes : La grève des fées, L'âne qui ne voulait plus être roi, Le pauvre, la princesse, L'homme cruel et le tamanoir magique.
La femme écrivain se mit à sa table et commença son nouveau livre. C'était l'histoire d'une petite fille très malheureuse. « C'est drôle », pensa la femme écrivain en dessinant la petite fille, « j'ai l'impression qu'elle s'est retournée et m'a regardée... »
Agnès la poule est perplexe. Quel mystère se tapit derrière le portail rouge de la ferme Boignon à Montigny-le-Chartif ? On n'y perçoit nul caquètement. Nul gloussement. Pourquoi cet étrange silence ? Et cette cour vide ? Pourquoi Rodolphine n'est-elle pas venue l'accueillir ? Agnès s'était pourtant empressée de prendre le premier train, celui de sept heures trente du matin, pour rendre visite à sa cousine au plus vite. Rodolphine l'avait priée de la rejoindre, chez elle, à la ferme Boignon, sans autre explication. Agnès avait beau l'appeler sur son téléphone portable, elle tombait constamment sur sa messagerie. Elle n'est pas la seule poule du coin à se faire du souci. Clotilde a reçu une lettre semblable de sa nièce, qui habite au même endroit... Elle aussi a fait le voyage jusqu'à Montigny-le-Chartif. Agnès la poule est maintenant très inquiète... Dans ce livre, vous découvrirez d'autres contes tout aussi mystérieux : celui du bûcheron et de son pas-de-porte sans porte, celui du loup qui rêvait de devenir comédien, et encore l'histoire de la princesse qui se noyait une fois par semaine...
Ce recueil contient les histoires suivantes : La poule prend le train, Le cheval d'amour, Le loup qui rêvait d'être comédien, Les vacances de la porte d'entrée.
Dans les contes, les princesses sont toujours très belles, mais pas au point de faire fuir leurs prétendants ! C'est pourtant ce qui arrive à cette princesse, belle comme une image, qui a bien du mal à se trouver un mari. Quand un prince se décide enfin à l'épouser, il l'enferme illico dans un carton à dessin. La voilà transformée en portrait en pied ! Dans les contes, les chevaliers se prennent souvent des mauvais coups, mais pas au point de passer leur temps à l'hôpital ! Ce chevalier est si distrait qu'il lui arrive de partir au combat sans son épée. Alors forcément, il collectionne les blessures. Et sa vie serait une succession de plaies et de bosses s'il n'avait rencontré une jolie infirmière. Dans les contes, les princes sont toujours en quête d'une princesse, mais pas au point de s'en faire livrer par parachute ! Dans ce royaume où il y a pénurie de filles de roi, le prince Pierre et le prince Paul sont au coude à coude pour accueillir une jolie princesse expédiée par un pays voisin. Mais le vent souffle et emporte le précieux colis vers la forêt... Dans les contes, les histoires sont souvent incroyables, mais pas au point de nous entraîner si loin !
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse qui n'existait pas, Le chevalier et l'infirmière, Le roi nain, Les deux princes.
Sale temps pour les princesses. Dans les contes, elles ont rarement la vie facile. Mais que dire de cette princesse télécommandée dont une méchante sorcière a retiré les piles ? D'accord, les piles étaient usées et le petit prince André ne jouait plus avec sa télécommande depuis trois ans. Mais tout de même ! Et comment rester insensible au sort de la princesse Aurore ? Elle a été condamnée par le roi à errer avec sa fourchette, son couteau, son assiette et... une brouette pour seul moyen de transport. Comment peut-on voyager dans une brouette s'il n'y a personne d'autre pour la pousser ? À moins de rencontrer une autre princesse dans la mouise. Par exemple, la princesse Aube, elle aussi condamnée à l'exil par son père... Pour être juste, tout le monde a ses problèmes. Comme ce roi qui se trompe dans son emploi du temps et fait la guerre le lundi ou ce prince dont le père décide de marcher sur les mains et la mère de chausser des palmes. Finalement, dans ce livre, les princesses ne sont pas les seules à plaindre...
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse télécommandée, Le roi fou, La princesse à la brouette, Pas de guerre le lundi.
Petit conseil à tous les princes en mal d’aventure : évitez de courir après les princesses le ventre vide.
Imaginez que vous rencontriez, comme le prince de cette histoire, une princesse très belle mais très endormie qui se transforme sous vos baisers en assiette de frites. Et pas n’importe quelles frites ! Des frites très fines, parfaitement croustillantes, dressées autour d’un steak cuit à point. Mmh…
Et voilà que cette princesse transformée en steak-frites vous supplie de la manger alors que vous, vous ne songez qu’à l’épouser.
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse transformée en steak-frites, La basse-cour part en forêt, Le portrait du monstre, Le mariage de la carotte.
Christian Oster à propos de son livre :
« On a écrit des dizaines de milliers de chansons sur les deux ou trois mêmes accords. Dans les contes, il y a des éléments de base, la princesse, le loup, l’ogre, et moi j’aime y ajouter des légumes, d’autres animaux, des machines modernes. Mais je pense que mon personnage principal, c’est la forêt. Une forêt, c’est magique, c’est le sésame absolu. »
Dans le creux des arbres, sous les tapis de feuilles, au fond des galeries et des terriers, il y a la vie secrète de la forêt. Les écureuils, les souris, les castors se chamaillent, organisent des fêtes d'anniversaire, échappent à leur prédateur, tombent amoureux ou réfléchissent à leur vie. Des lutins hésitent à partir en voyage ou ont peur de téléphoner à quelqu'un qui leur plaît. Et des sorcières viennent mettre un peu de bazar. Depuis le 1er janvier jusqu'au 31 décembre, sous la neige, au soleil d'été, il y a des bonnes résolutions oubliées, des sentiments pleins de contradictions et des histoires que personne n'avait jamais racontées.
Il était une fois une princesse qui avait tout pour être heureuse. Un magnifique château, des servantes dévouées, des parents royaux, une adorable chatte à poils longs… Dans quelques jours, la jolie princesse fêterait ses 16 ans. Un grand bal était prévu au cours duquel elle devrait choisir son futur époux parmi trois nobles prétendants. Et pourtant, les pensées de la princesse Patricia Priscilla se résumaient à : « Quel ennui, quel ennui, quel ennui ! » Non loin de là, Rafe, un jeune maître d’école, se préparait à accueillir ses élèves pour la première fois. « Je ferai de mon mieux pour être un bon professeur », se disait-il. Rien ne destinait la princesse et ce simple villageois à se rencontrer. Cependant…
Les balais des sorcières ne durent pas éternellement. Même les meilleurs d'entre eux, un jour ou l'autre, finissent par perdre leur pouvoir et ne peuvent plus voler...
En ce temps-là, la Hongrie avait pour capitale Buda. Buda tout court et non Budapest. On n’avait pas encore songé à coller la ville plate de Pest à la ville vallonnée de Buda. Dans cette Hongrie d’autrefois, donc, il arrivait que les jeunes filles relèvent les défis les plus compliqués, que les étudiants se fassent passer pour des princes et que les rois se déguisent en étudiants. C’est ainsi que le roi Matthias rencontra un juge qui se vantait d’être le plus heureux des hommes. Piqué au vif, le roi le mit au défi de repriser une cruche, de tisser une couverture avec deux brins de laine ou encore de faire une brioche sans lait, ni farine, ni levure ! Heureusement, le juge était également le plus heureux des pères, car il avait une fille aussi jolie qu’astucieuse. Ce qui semble être une caractéristique des jeunes filles que l’on croise dans ces contes hongrois…
Qui a dit que le cochon était poltron ? En voici un qui a peur du soir, certes, mais pas du noir. Au contraire. Une fois plongé dans l'obscurité, il n'y a pas plus valeureux qu'un petit cochon pour mettre en échec le Maître de la Nuit. Qui a dit que les robots et les canards, ça ne collait pas très bien ensemble ? En voici deux qui affrontent un géant, abattent un dragon et sauvent une très jolie cane-princesse, en restant les meilleurs amis du monde. Qui a dit que le roi et la reine « vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » ? Oscar est le trente-quatrième rejeton de la famille et il ne lui apporte que des ennuis. Qui a dit que les carottes se laisseraient longtemps grignoter sans broncher ? Elles envahissent la ville, colonisent les immeubles, squattent les F3 et surtout se nourrissent de lapins ! Ce livre est une nouvelle claque aux idées reçues...
Ce recueil contient les histoires suivantes : Le cochon qui avait peur du soir, Le robot et le canard, Oscar, La conspiration des carottes.
Quand l’homme qui l’a recueilli l’a trouvé, il tétait une pierre. L’homme l’a installé chez lui, élevé en compagnie de son fils. Le garçon a grandi, et il n’avait peur de rien.
L’homme avait beau se déguiser en fantôme pour le terroriser, il ne tremblait pas. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à un garçon au coeur de pierre ? Le faire frissonner, faire se hérisser le duvet de ses bras ? Une villa hantée ? Une nuée de ouistitis à tête de crâne ? Une carcasse menaçante ? Et si c’était autre chose ?
Les princesses, les lapins, les sorcières, les nains et les cochons sont des gens comme tout le monde. Les géants aussi. Moins. Mais quand même. C'est cela la révélation osterienne. Ils ont les problèmes de tout le monde. Enfin presque. Des problèmes de couronne qui rouille, d'amour transi, de bain qui refroidit, de cartable perdu, de sandwich périmé, de faux amis. De solitude. Certains lapins s'envoient leur touillette dans l'oeil en buvant leur vodka orange. Certaines fées trouvent, avec raison, qu'on ne s'intéresse pas à qui elles sont vraiment. C'est cela qui est drôle. C'est dans les détails et les replis du coeur que la vie s'acharne sur nous, sur les fées, les ogres, les géants craintifs, les loups.
Avec un altruisme imaginatif qui n'appartient qu'à lui, Christian Oster s'inquiète pour eux, pour nous. Pour ces trois pauvres hommes transformés en ours avec leur photo d'homme piquée dans leur fourrure. Et son inquiétude fait notre bonheur.
C'est comme ça depuis le début avec les contes de Christian Oster, mais pour la première fois en huit recueils, à l'heure où nous imprimons ces lignes, il avoue enfin. Qu'avoue-t-il ? Page 93, un homme, couteau dans une main, fourchette dans l'autre, s'élance à la poursuite du steak qui vient de s'enfuir à toutes jambes de son assiette, et qui par conséquent n'y est plus. « Comme dans un dessin animé ? C'est ça, oui. » note l'auteur, l'air de rien. Bon sang mais c'est bien sûr ! s'écrient en choeur les lecteurs, les bibliothécaires, les libraires et autres adultes prescripteurs. On se demandait aussi où diantre on avait déjà autant rigolé avec les loups, les fées, les crapauds, les princesses, les nains et les légumes du potager ! C'étaient dans les dessins animés ! Ceux où les loups portent des smokings et des costumes de bain, ceux où les génies ont le trac de retourner dans leurs récipients, ceux où bananes, haricots verts et navets organisent des courses de vitesse et arborent de superbes dossards et des casquettes américaines, ceux où les pommes de terre ont des caisses de retraite, ceux où les bêtes se nourrissent de conserves « d'enfant perdu confit dans de la graisse d'adulte parti à sa recherche et mort d'épuisement devant la tanière » !
Ce recueil contient les histoires suivantes : Le loup, le géant et le distributeur de chewing-gums, Les mémoires d'un navet, La forêt silencieuse, Le steak en fuite, Le baiser du crapaud.