Thème « contes et recueil de contes »
Personne ne veut aider la petite poule rousse à planter des graines, à faucher le blé, à le battre et à le moudre. Alors, qui mangera le bon pain ?
L'histoire de la petite poule rousse que personne ne voulait aider à planter des graines, ni à faucher le blé, ni à le moudre. Et qui mangea le bon pain seule avec ses poussins.
Le rideau s'ouvre sur la petite sirène. Un livre-théâtre pour émerveiller et émouvoir les tout-petits, en leur faisant découvrir l'un des plus beaux contes d'Andersen.
Et voici le rusé Chat Botté. C'est lui qui dirige toute la pièce. Attention, le marquis de Carabas ne va pas tarder à arriver !
Kimiko entraîne les tout-petits dans la danse avec ce livre-théâtre haut en couleurs !
Tiens, tiens… Il manque quelqu’un dans ce titre. Boucle d’Or ! Mais oui, c’est son histoire, racontée cette fois à la manière de Byron Barton, idéale pour les tout-petits.
Couleurs franches, personnages bien découpés, arbres ronds, style naïf : hmmm… la fumée en serpentin blanc qui sort de la cheminée comme celle qui monte des bols de chocolat !
De quoi redécouvrir avec des yeux tout neufs ce conte classique qu’on ne se lasse pas de relire, parce qu’il fait peur juste comme il faut, et rend gourmand juste comme on aime.
Tout le monde connaît les trois petits cochons. Mais on ne savait pas qu’ils s’appelaient Simon, Gaston et Léon, ni que le loup voulait les manger en brochette ! Vite ! À vos pinceaux pour colorier les aventures de ces trois rigolos !
La première édition d'Alice, publiée en 1865, était illustré par John Tenniel. Ce texte a, depuis lors, inspiré des générations d'illustrateurs.
Anthony Browne a succombé à son tour au charme du classique et a su lui donner une dimension nouvelle qui séduira les inconditionnels d'Alice ainsi que ceux qui le lisent pour la première fois. Cette édition du texte intégral est proposée dans la meilleure traduction possible à ce jour.
« Comme tout ce qui relève du grand art, les contes de fées séduisent et instruisent tout à la fois. Ils doivent à leur génie particulier de remplir ce double rôle dans des termes qui s'adressent directement aux enfants ». Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées
Cette édition intégrale reproduit le texte original publié à Paris en 1697 : Le petit Chaperon rouge, La Barbe-Bleue, La Belle au Bois dormant, Peau-d'Âne, Les fées, Le Chat botté, Riquet à la houppe, Le petit Poucet et Cendrillon.
Nous avons, par contre, supprimé les petites moralités finales en vers, suivant en cela l'édition de Hetzel et jugeant avec Sainte-Beuve que ces moralités « ne tenaient au récit que si l'on voulait et qu'elles en étaient la date ».
Les illustrations de Gustave Doré ont été réalisées pour l'édition de Jules Hetzel, 1860. L'édition en poche nous a permis de mettre tous les dessins en regard du texte et d'éliminer le petit inconvénient de non-concordance de l'édition originale.
Recommandé dans les programmes scolaires du cycle 3 et du collège
Les contes anglais se transmettent depuis des siècles. Il faut dire qu’ils sont à la fois très toniques et remplis d’un humour bien particulier. Outre-Manche tout peut arriver : soulevez une marmite remplie d’œufs, votre tête sera remplacée par celle d’un mouton ! Votre chatte, après avoir débarrassé votre pauvre soupente de tous les rongeurs qui l’infestaient, vous permet de faire fortune et de devenir gentilhomme. La paresse peut rapporter gros si on a l’oreille aux aguets. Et les monstres que rencontre Jack après être arrivé tout en haut de ses haricots géants sont proprement stupéfiants : on dirait des cyclopes.
Tous les héros de ce livre sont des enfants. Princes ou mendiants, ils ont choisi de prendre la route, pour fuir une vie trop dure, un mauvais sort ou par curiosité. Ils emportent un sac de vieux pain rassis et avancent droit devant eux sans se plaindre, comme il se doit en Angleterre. Ils rient en serrant les dents, encaissent les coups en attendant le bon moment pour les rendre, gardent toujours leur self-control et leur sens inné de la débrouillardise.
Enfourchez le cheval rouge d'Amor Chek'Ka, il parle la langue des hommes et vous comprend comme le meilleur des amis. Puis partez à la découverte des contes berbères. Vous vous arrêterez souvent pour faire boire votre monture et à chaque halte on vous racontera une histoire. Celle de la tourterelle de Youssef Yousfine dont le rire se transformait en perles fines. Ou celle de la chouette qui sauva les plumes de tous les oiseaux de la création. Plus loin vous apprendrez comment l'on peut être, selon les jours, parfaitement insouciante ou très sage à condition de savoir tisser de merveilleux tapis. Vous découvrirez encore comment dominer un cruel génie ou un juge corrompu avec humour et insolence. Et si vous ne vous laissez pas envoûter par la flûte du fils d'Haroun Er Rachid, vous parviendrez enfin chez les Touaregs. L'eau y est si précieuse que c'est autour d'un puits que se déroulent les plus grands sortilèges.
Comme si les Islandais n'avaient pas assez à faire avec leurs pierres qui s'ouvrent, leurs nains et leurs sorciers, les Vikings leur ont apporté les trolls mangeurs d'hommes et les elfes maléfiques. Il fallait donc être vraiment très téméraire pour s'aventurer, au siècle dernier, chez les paysans et les pêcheurs de la grande île afin d'en récolter tous les contes. C'est pourtant ce qu'a fait Jon Ándrason, et il a survécu. Voici donc Vilfridur, plus belle que Vala, une Blanche-Neige islandaise à rendre jalouse celle des frères Grimm. Líneik et son frère Laufey ; unis à la vie et à la mort, ils arriveront à échapper à leur terrible marâtre. Voici encore Litill Tritill ; ce fils de simples paysans a su se concilier une bande d'oiseaux sauvages et il en obtiendra tout ce qu'on peut désirer. Une petite fille parvient à récupérer Bukolla, sa vache merveilleuse, puis à se débarrasser de l'abominable femme troll qui l'avait dérobée. Le recueil se termine sur l'histoire d'une belle-mère pas comme les autres : elle adore sa belle-fille et n'a de cesse que de la protéger contre son royal père !
Les ciels de Flandre sont gris et la mer du Nord houleuse, mais l’humour qui souffle dans ce pays balaie toute mélancolie. Les Flamands rient d’eux-mêmes comme de leurs voisins. Tout leur est prétexte à inventer des blagues et à se les raconter, en flamand bien sûr ! Une langue qui a bien failli disparaître totalement au profit du français.
Maurice Lomré connaît bien la Flandre. Il a réuni dans ce livre les contes les plus drôles qu’il ait lus ou entendus. Il a choisi également quelques beaux contes merveilleux où le rire a aussi sa place. Une belle princesse n’hésite pas à se moquer d’un prétendant fort courageux qui sent le poisson ou encore un héroïque jeune homme refuse d’enfourcher un cheval de feu et de flammes de peur de se brûler les fesses.
Personne n’est épargné par ce rire ravageur, ni les puissants ni les pauvres, ni les Français ni les Wallons. Ni Dieu à qui saint Pierre réussit à faire croire que les poulets de Malines n’ont qu’une seule patte, ni même le diable qui devra renoncer à l’âme d’un bon lecteur…
Les héros de ce livre ont fait l'Ouest américain et ce ne sont pas des enfants de choeur mais des hors-la-loi, des cow-boys et des chercheurs d'or. De grands costauds qui mentent comme ils respirent. Il suffit d'écouter Davy Crockett raconter comment il a décoincé la terre bloquée sur son axe et le soleil gelé sur ses roues pour être fixé. Du Grand Canyon au Mississippi, des forêts du nord à Chicago, soyez sur vos gardes, car si vous ne savez pas vous servir d'un colt, Jesse James ou Pecos Bill n'auront pas pitié de vous. Mais vous aurez peut-être la chance de croiser des êtres merveilleux et pacifiques comme ce Johnny pépin de pomme qui voulait faire du Middle West un verger de pommiers ou Slappy Hooper, le plus grand, le plus rapide, le plus génial peintre de panneaux d'affichage du monde...
Après avoir suivi des études d’ethnolinguistique, Praline Gay-Para est devenue conteuse. C’est dire si elle sait choisir un conte, le raconter ou le traduire. Elle a réalisé dans cette collection les Contes du Liban dont elle est originaire.
Praline Gay-Para connaît également les Antilles et la langue créole qui demeure vivante à travers ce très beau travail.
La Muma de la rivière est si belle, avec ses longs cheveux noirs, qu’un jeune homme qui l’a surprise en train de se peigner sur la rive en tombe amoureux. Il hésite beaucoup à lui rendre le peigne incrusté de perles et de pierres précieuses qu’elle a oublié au bord de l’eau. Une petite fille a volé une orange à sa belle-mère, celle-ci lui fait tellement peur qu’elle trouve le moyen de faire pousser un oranger merveilleux qui la protégera de toute punition.
Le récit de la création des premiers humains est captivant, tout comme celui où l’on raconte comment le serbi, un jeu très fameux aux Antilles, est apparu.
Jean-François Bladé fut un des meilleurs folkloristes français, et ses contes de Gascogne font partie des plus beaux qui existent en France. Ainsi, dans « Le roi des corbeaux », qui donne son titre au recueil, on y voit une très jeune fille se confronter à des épreuves terribles pour sauver son mari et son peuple de corbeaux. La tension de cette histoire et la grande beauté des images comme des dialogues sont inégalables. Tout aussi étonnant, « Pied d'or » nous fait découvrir un être maléfique doué d'immenses pouvoirs. Forgeron d'une extrême dextérité le jour, il crée les plus beaux bijoux du monde. Mais la nuit, il devient loutre pour nager et pêcher dans le Gers ou jouer avec sa fille, la Reine des Vipères. Un jeune homme a surpris son secret et décide de devenir son apprenti au péril de sa vie. Les Contes gascons oscillent souvent entre la peur et le rire, et Cagolouidors, qui n'a de cesse de tourmenter les hommes, dort d'un oeil, caché dans un saule creux. Pour faire pleurer une jolie meunière, il transforme son beau fiancé en ignoble pou. Mais le pou se glisse dans l'oreille de la jeune fille et lui révèle comment berner leur persécuteur. Le diable aussi attend son heure, toute âme est bonne à prendre, et malheur à ceux qui rêvent à haute voix. Mais en Gascogne comme ailleurs, les femmes sont bien plus malignes que le diable.
Dans les steppes d'Asie qui s'étendent sur le pourtour de la mer Caspienne vivent de nombreux peuples nomades. Depuis des siècles, ils se racontent des contes magnifiques. L'amitié y est le plus précieux des biens. Elle peut naître entre un cheval et son nouveau maître. Ce n'est que lorsqu'il sera sûr d'être vraiment aimé que le cheval mènera le jeune homme vers son bonheur, une très belle jeune femme, et qu'il lui permettra de découvrir le secret de Silaïma-sans-nez. Elle peut naître aussi entre le fils d'un prince et le fils d'une lionne. Ce dernier ne retournera au monde sauvage qui est le sien que lorsqu'il aura fait le bonheur de son ami, l'enfant qui l'a fait sortir de la cage où les hommes l'avaient enfermé. Les contes de la mer Caspienne font également la part belle à la sagesse, celle de Jirenché-le-sage par exemple, dont on disait que « son esprit était aussi profond et infini que l'océan ».