Thème « contes et recueil de contes »
Le Père est pauvre et bien fatigué. Dans la forêt, il rencontre un homme qui lui fait la proposition suivante : « Donne-moi ce qu'il y a derrière ton moulin et tu seras riche, très riche ».
« Il n'y a rien derrière mon moulin, pense le Père, à part un vieux pommier. » Il accepte. Il a tort. Derrière le moulin, il y a sa fille.
« La Jeune Fille, le Diable et le moulin » a été créé à Heyoka, théâtre de Sartrouville en novembre 1993 et joué dans de nombreuses villes en France.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
Paco se promène dans un bien étrange pays où il rencontre une jeune femme qui se jette dans les flots en hurlant de joie, un âne qui lui mord les fesses, son fils Uriel qui lui apparaît pour lui annoncer qu’il est très grand et qu’il peut se passer de lui, une petite fille qu’il ne connaît pas et qui lui demande s’il accepte d’être son père. Paco est perplexe. Où est-il ? Que lui arrive-t-il ? Quelles décisions doit-il prendre ? Et s’il décidait tout simplement de vivre ? Pas si simple, justement.
Un âne s’approche et mord les fesses de Paco.
PACO : Aïe ! Abruti !
L’ÂNE : C’est juste une petite morsure d’âne, aux fesses, pour la bienvenue. Et encore, je n’ai pas insisté… Faut dire qu’il y a peu à mordre, mais il y a.
PACO : Un âne !
L’ÂNE : Je suis le seul habilité à venir vous rendre visite, Paco.
PACO : Charmant. Je déteste les ânes et je les bouffe… J’ai déjà mangé des raviolis d’âne.
L’ÂNE : Bonne mémoire !
PACO : Qu’est-ce que vous avez dit ?
L’ÂNE : Bonne mémoire.
PACO : Mordez-moi encore.
Le renard est le roi de l’entourloupe. À force de flatteries, il a réussi à chiper le fromage du corbeau, lequel a juré, honteux et confus, qu’on ne l’y prendrait plus. Mais pour le renard, la fable continue. Sous l’arbre, il attend donc le corbeau pour l’époustoufler de son baratin. Or ce n’est pas lui qui vient mais une vache impatiente, un paresseux délirant, un paon déprimé, deux dodos… sans parler d’un kakurlacko ! Et aucun de tous ceux-là, vraiment, n’a l’air de vouloir s’en laisser conter.
Suivre sa classe en excursion à travers la montagne ? Sûrement pas ! Tutu préfère se promener tranquillement toute seule… jusqu’au moment où une terrible tempête de neige la surprend.
Elle se réveille aux abords d’une ville inconnue. Et quelle ville ! Ses étranges habitants sont des animaux ou des robots qui fuient, horrifiés à la vue de la fillette ! Aussitôt, les lapins loufoques de la police secrète s’emparent de Tutu : ici, on n’aime pas les étrangers, car « ils ne sont pas de chez nous ! ».
Tutu, placée en famille d’accueil, est expédiée à l’usine pour travailler. Les journées, épuisantes et absurdes, se répètent sous l’oeil des lapins espions. Tutu est bien seule, dans cette ville dirigée d’une main de fer par un empereur tyrannique…
Mais il reste de l’espoir : un drôle de chat lui a glissé qu’un certain « Cerf-Voleur » pourrait la ramener enfin chez elle…
Lapins sur la lune est le premier des quatre tomes de la série Le rêve du papillon, mêlant fantaisie, humour et poésie.
Menacée de mort par le sultan Schahriar, qui a juré de déflorer une vierge chaque nuit avant de la tuer au matin, la belle Shéhérazade met au point un ingénieux stratagème pour échapper à son destin. Tous les soirs, elle entame une histoire qu'elle ne termine jamais avant le lever du jour. Désireux de connaître la fin, Schahriar lui laisse la vie sauve pendant mille et une nuits. C'est dans ce cadre que viennent s'enchâsser les récits d'Aladin, d'Ali Baba ou encore de Sindbad...
Les Mille et Une Nuits sont sans doute l'oeuvre de la littérature arabe la mieux ancrée dans notre imaginaire. Au tout début du XVIIIe siècle, lors d'un séjour en Syrie, le Français Antoine Galland découvre les manuscrits des Mille et Une Nuits et les traduit. C'est cette traduction, la première dans une langue européenne, qui, par l'engouement qu'elle suscite pour une partie du monde encore peu connue, sera à l'origine du développement de l'orientalisme en Europe.
Cyril se réveille en pyjama dans le ventre d'une tortue géante, un livre à la main. Il est en Mauritanie, là où vivent les pêcheurs Imraguen, sur un îlot extraordinaire : le banc d'Arguin. Une voix surgit soudain, et Cyril effrayé se cache dans la tortue. Cette voix, c'est celle d'Ahmadou, un vieux, très vieux pêcheur. Stupéfait, Cyril le reconnaît : il est le héros de son livre.
Petite sirène a quinze ans. Elle a enfin le droit de quitter les eaux profondes pour aller voir là-haut le monde des humains. Son père, le Roi des mers s'inquiète de tant d'impatience et déclenche une terrible tempête pour ramener au plus vite sa fille auprès de lui. Hélas, c'est une autre tempête qui se déchaîne. Petite Sirène a vu le Prince, elle l'a sauvé du naufrage, elle est prête à tout pour le retrouver et pour s'en faire aimer. Mais que peut l'amour d'une petite sirène ?
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Ard vit dans son atelier où il fait d'étranges expériences afin de construire un monde parfait. Le chiffre quatre est son préféré. Par exemple, il a séquestré quatre enfants, il a construit un damier, quatre trappes et une chaise à quatre pieds sur laquelle il se fait porter. Aux enfants, il demande deux choses : lui raconter des histoires parce que nul ne peut vivre sans histoires. Mais les raconter sans jamais rire, parce qu'il est convaincu que le rire est très dangereux. Si les enfants n'obéissent pas, couic, ils disparaissent dans les trappes. Mais pourquoi Ard a-t-il si peur de rire ? Parce que le ridicule tue.
Ce recueil présente les traductions adaptées de quinze textes profanes, issus de papyrus, qui s’échelonnent de la période des pyramides à celle de l’occupation perse, soit de 2800 à 404 avant Jésus-Christ.
Les scribes des pharaons recevaient et transmettaient des traditions dont la trame fait revivre le quotidien. Certains de leurs récits proviennent de la tradition orale, d’autres s’appuient sur des faits historiques romancés ou bien sur de pures fictions. Le style est vif, ils sont émaillés de dialogues, et la magie y tient son rôle. Dans les contes, des héros comme Sinouhé, Djéhouty et Ounamon vivent des aventures, voyagent de la vallée du Nil vers la Méditerranée et le Proche-Orient. D’autres personnages se font l’écho de la vie de tous les jours à la cour ou à la campagne. Des sages, tel Ptahhotep, ont rédigé à l’intention de leurs descendants un enseignement transmettant leur expérience. Quant aux poèmes et aux chants du harpiste, ils célèbrent sans réserve la joie, l’amour et l’amitié.
Dans ce recueil : des contes – « Conte du naufragé », « Pharaon et les magiciens », « Conte des rameuses », « Roman de Sinouhé », « Le général Djéhouty et la prise de la ville de Joppé », « Conte des deux frères », « La princesse de Bakhtan », « Les mésaventures d’Ounamon », « La sagesse de Ptahhotep », « Les admonestations d’un sage égyptien », « La sagesse d’Amenemopé » – mais aussi de la poésie : « Chants du harpiste », « Fête dans un jardin », «Chant du verger », etc.