Thème « conte détourné »
N’en doutez pas : les trois petits cochons avaient bien des ancêtres à l’âge de pierre… et le grand méchant loup aussi !
À la naissance de ses petits, Madame Coincoin fut très déçue car elle les trouvait tous plus vilains les uns que les autres. Seul le plus jeune lui plaisait. Elle le prit tout de suite sous son aile: « Tu t'appelleras Martin, mon petit canard chéri. » Les autres canetons ne reçurent même pas de noms. Et quand ils pleuraient, leur mère s'écriait : « Moins de bruit, je parle avec Martin. » De l'avis de Madame Coincoin, Martin faisait tout bien. Il nageait merveilleusement et comprit tout de suite l'art de la pêche. Ses frères et soeurs, qui devaient se débrouiller sans conseils ni assistance, le prirent en grippe. « Martin Chouchou ! » criaient-ils. Mais à l'heure de vérité, un caneton trop couvé est bien défavorisé... pour ne pas dire carrément en danger. Et le meilleur moyen de rivaliser avec un chouchou, c'est finalement... de lui sauver la vie. Voilà qui devrait clouer le bec à Madame Coincoin. Au moins provisoirement.
Ortie n’était pas une princesse comme les autres. Elle n’aimait pas les pommes. Elle n’aimait pas filer la laine. Elle n’aimait pas jouer au croquet avec ses suivantes. Et surtout, surtout, elle détestait enfiler des robes de bal pour danser avec des imbéciles de princes. Mais justement, un prince, Ortie allait en rencontrer un…
Dans la forêt, c'est simple, il n'y a qu'un seul grand méchant loup : il s'appelle Igor. C'est simple, mais certains ont tendance à l'oublier. Alors Igor se lamente : « Décidément, je ne vaux plus un clou ! ». Notre loup a un sérieux coup de blues…Parviendra-t-il à redevenir la terreur de ces bois ? L'histoire nous le dira !
L'histoire du petit chaperon rouge, de sa mère-grand, de la galette et du loup, vous connaissez ? Bien sûr, tout le monde la connaît. Ce qui n'empêche pas les illustrateurs d'avoir envie de nous en livrer leur propre version. Quand les personnages deviennent pénibles en exigeant un gros plan, un cadrage spécial, alors là , la dessinatrice se révolte. Et voilà le travail !
Les Trois Cochons sont fiers de vous présenter le livre le plus CROQUANT d’Emily Gravett, une histoire de domptage à déguster à tout âge !
Imagine qu’une fée mystérieuse apparaisse et propose d’exaucer trois souhaits ! Que demanderais-tu ? Lambert, Hilda et Rose n’arrivent pas à se mettre d’accord, ce qui entraîne des conséquences pour le moins… inattendues. Anthony Browne s’empare du conte des frères Grimm pour en offrir une version singulière – fantaisiste, étrange et pleine de drôlerie.
Comme tous les petits loups, Loupiotte ne craint personne. Elle n'a pas peur de traverser la forêt pour apporter une tartiflette à son grand-père. En chemin, elle croise un vilain ogrion qui lui propose une partie de cache-cache.
Quelle aventure que celle de Riquipouce, le tout petit, le minuscule enfant tant attendu par sa mère ! « Tu m’as voulu, me voici, lui déclare-t-il. Et maintenant, je veux sortir explorer le monde ! » De la taille d’un pouce, Riquipouce n’a peur de rien. Ni de la poule, ni de l’ours. « Le monde est à moi ! » dit-il.
C'est l'histoire de trois loups dans un bateau : Loup I, Loup II et Loup III. Cette histoire de loups nous apprend qu'un loup ne sait pas nager, qu'un loup ne sait pas voler; mais est-ce qu'un loup sait ramer ? Alors ? Vous pariez quoi ?
Tout le monde connaît l'histoire des trois petits cochons, mais celle des trois petites cochonnes ? Elles quittent leur maman pour se chercher un mari... Le problème, c'est que le loup sait très bien se déguiser en cochon idéal.
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
« Je me présente : Béatrice l’intrépide, aventures en tout genre, héroïsme, redressement de torts, secours aux victimes, défense de la veuve et de l’orphelin. J’affronte les brigands, je découpe les dragons en tranches, je délivre les princesses. Si vous avez besoin de mes services, criez ! L’œil et l’oreille toujours aux aguets, je saurai où vous trouver. » Béatrice l’Intrépide est fort sollicitée ces derniers temps. Il lui faut secourir un prince atteint d’un mal mystérieux et débarrasser la région d’une bête démoniaque. Ne la plaignez pas ! Elle adore ça…
Cela devait advenir ! À force de galoper droit devant elle, sans trêve ni repos, Béatrice l'Intrépide a fini par arriver au pays des contes. Elle qui fuit la routine et n'apprécie que la nouveauté est comblée : c'est un vrai défilé ! Elle croise une princesse cachée sous une peau de cheval, sept nains accrocs au ménage, un miroir trop bavard, un petit poucet insupportable… Cela fait beaucoup d'aventures à gérer pour une héroïne solitaire. Heureusement, Béatrice peut toujours compter sur une alliée aussi fidèle qu'indispensable… sa jument Véronique !
Elle a l’air d’une bonne femme de neige géante, avec une tête en face de lune et deux yeux en boutons de culotte. Non, Aza n’est pas jolie. Elle ne l’a jamais été. Déjà quand une inconnue l’a abandonnée, à l’âge d’un mois, à l’auberge de la Plume d’oie, elle était laide. Quinze ans plus tard, elle est affreuse. Ses parents adoptifs la protègent en la cachant des visiteurs et en éliminant les miroirs. Les seuls clients à ne pas être gênés par sa vue sont les gnomes. Un jour, l’un d’eux, en l’entendant chanter, a sympathisé avec elle et lui a prédit l’avenir…
Sa beauté, c’est sa voix, la plus belle de la région, et peut-être même du pays. Elle a inventé une nouvelle manière de chanter, qu’elle garde secrète. Quand une duchesse, de passage à l’auberge, invite Aza à remplacer sa dame de compagnie enrhumée et à l’accompagner au remariage du roi, elle accepte, au risque de devoir dévoiler son secret. Là -bas, au château d’Ontio, l’attendent un miroir magique et même maléfique, l’amour d’un prince, la haine d’une reine et la réalisation de la prédiction du gnome.
Une présidente de la République féministe à qui un sondage révèle qu’une certaine Blanche-Neige est plus intelligente qu’elle… Une descendante du Petit Chaperon rouge vêtue de bleu marine qui se croit plus maligne que tout le monde, et enferme sa grand-mère dans la cage au loup du Jardin des Plantes… Un enfant maltraité par son oncle et dont chaque larme qui coule se transforme en cigarette… Vers 1980, Philippe Dumas et Boris Moissard furent les premiers à mettre en pièces, retourner, réécrire, en un mot à pasticher les contes classiques de Grimm et de Perrault pour mieux leur rendre hommage dans un recueil qui allait devenir un best-seller. Leur secret ? Décors et accessoires contemporains, langue châtiée.
Souvent imités, jamais égalés, ils ont décidé de fêter leur amitié et ses trente ans de bonheur en ajoutant à leurs cinq textes d’origine un inédit : Le pommier de Pomanchou.
Ils sont amis d’enfance. Boris Moissard était libraire quand Philippe Dumas est venu lui demander de rédiger des textes pour un projet d’album qui comptait alors quelques croquis, dont un Petit Chaperon vêtu de bleu. Aussitôt dit, aussitôt fait. Pour regarder d’un oeil étranger, sinon objectif, la pile de volumes diminuer sur son comptoir, le libraire prit un pseudonyme, qui est à lui seul, sous forme de contrepèterie, un hommage à la littérature (Maurice Boissard était un pseudonyme de Léautaud). Le couple légendaire Dumas-Moissard était né.