Thème « conditions de vie dans les villes »
Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères. Elle passera ses vacances à Saint Denis chez tata Denise, l'oncle Jo, et ses sept cousins. C'est une grande famille qui fait beaucoup de bruit. Mais l'oncle Jo est silencieux et il passe ses journées à regarder par la fenêtre un terrain vague. « Ma pauvre Denise », disent les voisines. « Dieu nous protège », répond tata Denise. Un jour, l'oncle Jo disparaît. Lili attend son retour et voit sur le terrain vague une porte qui avance toute seule.
C’est terrible ce qui arrive à Samir. Nadia, la meilleure voyante de la cité de la Victorine, lui a tiré les cartes. Elle lui a prédit qu’avant six mois, il aurait risqué sa vie pour sauver un ami et serait devenu un héros. Certains seraient très satisfaits à la perspective d’un avenir aussi brillant, mais Samir, le silencieux et timide Samir, ne se voit pas en héros. Il décide de tout mettre en oeuvre pour que la prédiction de Nadia ne puisse pas se réaliser. Pour commencer, il lui faut absolument fuir ses amis. Mais peut-on vraiment échapper à son destin ?
Minuit-Cinq a dix ans. Tout le monde l'appelle Minuit-Cinq. Même lui a oublié son vrai prénom, Antonin. C'est pareil pour sa sœur Bretelle et leur meilleur ami Emil. Tous les trois ont deux problèmes dans la vie : comment trouver à manger quand on n'a pas un sou ? Comment trouver un coin au chaud quand le vent glacial de décembre balaie la ville de Prague ? Mais pour le moment, la grande affaire de ce Noël, c'est le collier perdu de la princesse Daniela Danilova. Elle a promit une belle somme d'argent à celui ou celle qui le lui retrouvera. Nos trois vagabonds de la vieille ville se demandent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire...
Hier, Thomas de Champilly-sur-Gardon était le plus heureux des garçons de dix ans. Il allait prendre le train pour la première fois, direction Paris et ses Champs-Élysées et surtout sa Mona Lisa. Aujourd'hui, il commence à douter de la réalité du bonheur. Dans le wagon, il a dû échapper à des pickpockets de sandwichs et au « petit garçon » d'une vieille dame adorable mais pas très observatrice. Puis tante Hélène est arrivée, en retard sur ses hauts talons, avec ses cheveux colorés et ses idées fantasques. Thomas sait qu'à Paris les gens sont un peu différents, bizarres, à l'ouest. Mais là, il se demande comment il va survivre à cette vie de dingues. Ici, on mange des trucs inimaginables, on se lave dans des baignoires lilliputiennes et on croise, le plus naturellement du monde, des escargots géants. Très vite, Thomas de Paris est à bout de souffle. Justement, il rencontre une fille, Dorian, qui aime les jeux de garçon et les garçons.
Le 22 octobre 1958, à Buenos Aires, une jeune fille, prénommée Elena, envoie un appel au secours à une amie. Elle lui dit qu’on est en train d’empoisonner son père et que, s’il meurt, elle est certaine d’être la prochaine victime. Quarante ans plus tard, une autre jeune fille, Inès, achète une robe en organdi jaune dans un magasin de vieux vêtements… et découvre la lettre désespérée d’Elena, dissimulée dans l’ourlet de la robe. Le message n’est jamais parvenu à sa destinataire. En cachette de ses parents, qui ne prennent pas du tout cette histoire au sérieux, Inès décide de retrouver la trace d’Elena en se faisant passer pour une apprentie journaliste. C’est ainsi qu’elle rencontre Amparito, une femme qui n’a peur de rien et qui a travaillé autrefois pour la famille d’Elena. Elles vont mener l’enquête ensemble. Car elles sont persuadées qu’il y a eu meurtre. Et si le terrible destin d’Elena a été scellé il y a quarante ans, les assassins, eux, sont toujours en vie.
On est tous dans la gadoue ! Car c'est le rat qui prend tout ! Les chatons sont mis au trou, le bébé n'est plus à nous... Et notre lune est en courroux ! On est tous dans la gadoue, suivi de Jack et Guy, deux comptines illustrées par le grand Maurice Sendak.
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...
Lyon, fin du XIXe siècle. Martin Poulachon apprend le métier de « canut », d’artisan de la soie, avec ses parents. Un soir, sa mère, partie livrer une pièce de précieux velours, se fait agresser et voler. Martin se sent coupable. À cause de son retard, il ne l’a pas accompagnée. Il ne sait pas encore qu’il va, grâce à une mystérieuse jeune fille, non seulement récupérer ce bien, mais découvrir l’univers de Guignol. Pour nourrir leur inspiration et fournir un véritable journal de la cité aux spectateurs, les créateurs de la célèbre marionnette envoient des espions dans les rues et les passages secrets… Et Guignol se transforme en justicier pour de vrai !
Orphelin, Olivier Twist passe sa petite enfance entre la maison de l'horrible Mme Mann, sorte de Cruella paroissiale, et le Workhouse, un asile pour indigents où la loi sur les pauvres affame les pensionnaires afin qu'ils ne prennent pas goût à l'oisiveté. Placé chez M. Sowerberry, croque-mort de son état, Olivier s'enfuit pour gagner Londres. Sa naïveté le conduit droit dans un repaire de malfaiteurs, une école du vice où l'on apprend à détrousser les passants...
Avec ce livre, Dickens entame contre l'injustice sociale une croisade qu'il poursuivra toute sa vie, sans se départir ni de son humour ni de son talent de portraitiste : c'est dans Olivier Twist que l'on rencontre l'inénarrable bedeau M. Bumble, l'irascible Grimwig, l'Astucieux Renard et, surtout, les célèbres truands Fagin, Sikes et Monks, figures depuis longtemps familières de la littérature anglaise.
Recommandé dans les programmes scolaires de 5e et de 4e
Ce mercredi 21 avril, nous étions trois. Mes deux amis et moi sur la terrasse de mon immeuble, la seule tour de la cité.
L’accès était strictement interdit. Pourtant, on montait souvent tout là-haut. C’était magnifique, la ville n’était plus la même, le monde devenait gigantesque.
Ce jour-là, si j’avais été seul, je n’aurais pas fait la même chose. À une demi-seconde près, il ne se serait rien passé. J’y pense sans cesse. À ce qui est arrivé. J’aimerais me confier à quelqu’un, tout raconter. Mais qui pourra comprendre sans juger ?
« Tu voulais être peintre comme tout le monde et tu es devenu dessinateur comme personne. La rue t'appartient, Poulbot. Continue d'être le porte-parole de ces pauvres gosses. » Avec Poulbots, Patrick Prugne change d’univers et met en scène le quotidien d’une bande de gamins sur fond de vieux Paris, avec les personnages et les lieux emblématiques du Montmartre de l’avant-guerre.
Ce soir, les parents d'Henri vont à l'opéra. Le front et les joues brûlants - il a une angine - il ouvre une porte d'armoire, et sa vie bascule. Dans la poche d'un veston de son père, il y a la photo d'une femme et ces mots : Anna qui t'aime. À la poursuite d'Anna, qui l'aimerait peut-être lui, Henri, s'il la trouvait, qui l'aimerait sûrement mieux en tout cas que sa mère aux yeux secs, Henri va se cogner dans un monde dont il ne soupçonne pas la dureté. Sur les marches de l'Opéra Bastille, il rencontre Waldo et Angela, il leur fait confiance, il a tort. La vie n'est pas comme dans les livres où il s'est toujours réfugié. La vraie vie est bête, et cruelle. Henri court à la catastrophe, le coeur rempli d'espoir et d'amour.
Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones, et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les regards des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisibles. Pas facile.
LÉNINA : Que vois-tu quand tu dis que tu me vois ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : C’est qui, moi ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : Je pourrais être quelqu’un d’autre. Déguisée, transformée.
JULIA : Non. C’est toi.
LÉNINA : Comment es-tu sûre ?
JULIA : Tes questions. Il n’y a que toi pour les poser.
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.
Mohammed-Ali et sa bande sont en terminale. Margaux quitte sa banlieue pour intégrer un lycée du centre parisien : elle se confronte à l’écart de niveau de vie, au milieu social dans lequel évoluent ses nouveaux camarades. Sa banlieue lui manque, son amitié avec Lina est bousculée. Zako poursuit sa formation dans les montagnes du Jura. Aimée a interrompu sa formation au centre de foot de Marseille pour venir prendre soin de sa mère malade et de sa soeur à la maison. Sara met fin à sa relation avec Mohammed-Ali, qui croyait que c’était pour la vie. Il se rapproche d’Aimée… Ilyès va-t-il se sortir du trafic de drogue pour être irréprochable aux yeux de Mariama ? Sofiane sera-t-il pris dans l’engrenage de la violence qu’il a lui-même déclenchée ? Dans la rue, sur les ronds-points, les Gilets jaunes bloquent le pays. La société bouge, se révolte, et interpelle les jeunes adultes qu’ils sont devenus.
Jeff et son frère Norbert ont trouvé un fugitif dans la cave de leur immeuble. Est-ce un migrant ? Un criminel en cavale ? Un malade mental ? Impossible à dire. L’homme est étrange, il a la peau trop blanche, les yeux sans pupilles, et il ne s’exprime qu’en faisant claquer sa langue. Il semble traqué, mais il refuse de s’éloigner de la tour où habitent les deux frères. Comment vont-ils le cacher alors que l’immeuble, voué à la démolition, sera détruit dans quelques semaines ?