Thème « communication »
Inspiré par la véritable histoire de Koko, un gorille capable de communiquer en langue des signes, Anthony Browne nous offre ici un album fort et délicat à la fois, empli d’humour et de tendresse ; un livre subtil qui sollicite autant notre regard que notre mémoire.
J'ai crié son nom... Je me suis installé sur un banc... J'étais impressionné... J'étais vraiment vraiment heureuse... Ce pourrait n'être que le récit à quatre voix d'une promenade au parc, mais la plume et le trait d'Anthony Browne ont transformé cette histoire simple en un fascinant exercice de style.
Un petit garçon s'ennuie à côté de son papa. Il essaie de lui dire quelque chose mais celui-ci ne comprend pas et se montre agacé. Alors le petit garçon va voir son ami Meüle, mi-bête, mi-homme qui habite dans la forêt. Meüle l'aide à sortir tous les mots bloqués sous forme d'un long ruban couvert de dessins. Le petit garçon le porte à son papa.
« Nous voici en direct depuis la place du village de Groville pour cette nouvelle édition du MOT LE PLUS GROS ! » Fifi et Lulu sont les présentateurs de choc d’une compétition télévisée de gros mots. Quel concurrent l’emportera cette année ? Suspens !
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?