Thème « classique abrégé »
« Serai-je le héros de ma propre histoire, ou ce rôle sera-t-il tenu par un autre ? Ces pages l'apprendront au lecteur. Pour commencer par le commencement, je note que je naquis un vendredi à minuit - du moins me l'a-t-on dit, et je n'ai aucune raison d'en douter... »
Voilà un début engageant. La suite l'est moins : né six mois après la mort de son père, David Copperfield se retrouve vite nanti d'un terrifiant beau-père, dont la soeur, la glaciale et métallique Miss Murdstone, suffirait à elle seule à caractériser l'Angleterre rigide et puritaine du début du XIXe siècle... Car, si David Copperfield est bien l'histoire d'une enfance malheureuse, c'est avant tout une irrésistible galerie de portraits qui laisse le lecteur partagé entre l'effroi et le fou rire : il y a les méchants, bien sûr, comme l'hypocrite et gluant Uriah Heep, mais aussi les excentriques, ces doux dingues que Dickens excelle à dépeindre : M. Dick, qui rédige ses pensées sur un cerf-volant ou l'impayable tante Betsey et sa phobie des ânes...
David Copperfield est sans doute le roman le plus autobiographique de Dickens. C'est aussi, de son propre aveu, son préféré : « Comme beaucoup de pères aimants, j'ai, au fond de mon coeur, un enfant favori. Et il s'appelle DAVID COPPERFIELD. »
Quand Virgile entreprend d'écrire l'Énéide, il est déjà un poète célèbre, ami d'Octave, le futur Auguste. Celui-ci vient de triompher d'Antoine et de Cléopâtre, à Actium (31 av. J.-C.), et veut établir dans le monde une paix fondée sur la réconciliation entre les peuples... sous la bienveillante protection de Rome. Virgile lui apportera son aide en chantant la grandeur de Rome et en justifiant son rôle hégémonique. Selon d'anciennes légendes, Énée, prince troyen, gendre du roi Priam, avait pu échapper aux Grecs lors du sac de Troie, et emmener avec lui quelques compagnons d'infortune. Un oracle leur avait promis qu'ils fonderaient une nouvelle Troie dans un pays mystérieux, l'Hespérie, pays du Couchant. Après un long périple en Méditerranée, ils s'installent par la force dans le Latium, contre le gré de certains peuples, mais en s'alliant avec d'autres. C'est ainsi qu'étaient nés les ancêtres de Rome. Virgile montrera que le peuple romain a un passé aussi noble que celui des Grecs. Parmi ces Romains, une famille est privilégiée, car elle descend directement des dieux les plus anciens : il s'agit de la gens Iulia - celle de César et d'Auguste -, qui revendique comme fondateur de sa lignée le fils d'Énée, Iule. Énée est transformé par Virgile en un héros mythique, véritable conducteur de peuples. Ses combats sont l'accomplissement d'une mission au cours de laquelle il est constamment guidé par les dieux. Sa qualité essentielle est la pietas : amour de la famille, fidélité indéfectible envers la patrie, et surtout soumission aux dieux. Dès lors, ceux-ci prennent Énée en charge, lui expliquent les épreuves qu'il endure, lui montrent comment il doit les affronter et, surtout, entrouvrent pour lui, au fur et à mesure, les fenêtres de l'avenir. Cela explique que les récits de l'Énéide ne connaissent pas de limite d'espace ni de temps. Le destin de Rome se joue sur les trois grands continents alors connus : l'Asie, l'Afrique, l'Europe ; celui d'Énée passe par l'amour de trois femmes : Créüse en Asie, Didon en Afrique, Lavinie en Italie. L'action se déroule non seulement sur la terre, mais également dans le ciel, où les dieux parlent et agissent, s'affrontent même, et aux enfers, où ils apurent les comptes du passé avant de préparer l'avenir. Le temps lui-même est aboli : l'avenir fait déjà partie du présent, qui lui-même intègre le passé le plus reculé. Virgile fait vivre son héros dans l'éternité. Il donne ainsi pleinement vie aux affirmations de la propagande d'Auguste : Rome a une vocation d'éternité, celle de réunir en elle tous les peuples qui ont été déchirés par les maux et les guerres du passé, et de les guider vers l'établissement d'une cité à la fois humaine et divine. Pierre Monat, professeur à l'université de Franche-Comté
C’est dans l’estomac d’un requin que commence l’un des plus extraordinaires voyages relatés par Jules Verne. En effet, le squale a avalé une bouteille contenant un message qui, une fois partiellement déchiffré, révèle le naufrage d’un navire, le Britannia, et de son capitaine, le valeureux Harry Grant. Seule certitude sur la localisation du naufragé, il se trouve sur le 37e parallèle.
Un courageux lord écossais, sa charmante jeune femme, un major impassible, un géographe français distrait et les deux enfants du capitaine Grant vont donc suivre ce 37e parallèle, franchir les Andes et leurs incessants séismes, traverser la Patagonie, survivre à un ouragan et poursuivre leurs recherches… en Australie. Là , ils retrouveront l’ancien quartier-maître du Britannia, un dénommé Ayrton, qui les trahira pour livrer leur navire aux pirates, puis ils échoueront sur les côtes de la Nouvelle-Zélande où ils tomberont aux mains des cannibales…
Bouteille à la mer, tour du monde, pirates, cannibales, naufrages : tous les ingrédients sont réunis pour « mettre en scène des rêves de petit garçon » – la définition du roman d’aventures par le maître du genre : Robert Louis Stevenson.
Les Enfants du capitaine Grant constituent le premier volet d’une trilogie romanesque que complètent Vingt Mille Lieues sous les mers et L’Île mystérieuse.
Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’un roman de Jules Verne en classe de cinquième.
Érec et Énide, premier roman de Chrétien de Troyes, est le premier roman français du cycle arthurien qui nous soit parvenu, mais ce n'est pas, loin s'en faut, son seul intérêt. En effet, l'ouvrage aborde un problème toujours très actuel : comment concilier amour et mariage ? Dans quelles conditions l'amour peut-il survivre au quotidien ? Ce document de première importance dans l'histoire de nos lettres est donc aussi une merveilleuse histoire sentimentale entre le chevalier Érec et la belle Énide, un roman de chevalerie avec ses chevauchées, ses tournois, ses combats singuliers à la lance et à l'épée, un roman d'aventures qui préfigure certaines scènes des Trois Mousquetaires, et une oeuvre qui touche parfois au fantastique et à l'épouvante avec des crânes fendus, des têtes fichées à l'extrémité de pieux et un « mort » qui se réveille... Par sa vivacité, sa variété et son questionnement sur l'amour, ce texte authentiquement mdiéval devrait séduire les jeunes lecteurs contemporains. Il est suivi d'une interview imaginaire de Chrétien de Troyes qui, par le talent de son traducteur, sait expliquer de façon passionnante le monde dans lequel il a vécu et puisé son inspiration.
Frankenstein est un roman épistolaire, comme les affectionnait le XVIIIe siècle, dans lequel viennent s’enchâsser plusieurs récits : un récit-cadre, celui du capitaine Robert Walton qui relate à sa soeur Margaret ses aventures maritimes alors qu’il vogue vers le pôle Nord. Là , il rencontre un savant, Victor Frankenstein, qui lui raconte son histoire : ses recherches l’ont amené à donner vie à une créature fabriquée à partir de plusieurs morceaux de cadavres. Le troisième récit est celui de la créature elle-même, qui narre à son tour son histoire. Repoussée de tous, elle réclame une compagne au savant. Il est sur le point d’obtempérer quand il renonce, comprenant qu’il s’apprête à créer une horrible lignée. Mais le monstre va se venger…
Une auberge isolée, une crique battue par les vents… Survient un vieux marin avec pour seul bagage un coffre mystérieux. Ses récits empourprés du sang versé par les pirates vont épouvanter les habitués du lieu. Et ce n’est pas la paranoïa du vieux loup de mer qui rassure le jeune narrateur, Jim Hawkins : ne lui donne-t-il pas, en effet, quelques sous pour « veiller au grain », quand lui-même passe ses journées à scruter l’horizon du haut des falaises ?
Ainsi commence le plus célèbre des romans d’aventures : ce n’est pas le héros qui part à l’aventure, c’est l’aventure qui vient à lui. Et lorsque le terrible capitaine meurt dans de tragiques circonstances, Jim trouve dans son coffre une carte qui l’entraînera à travers les océans à la recherche du plus fabuleux des trésors.
Pirates, mutineries, affrontements sanglants, trahisons et coups de théâtre : il y a dans L’Île au trésor tous les ingrédients du roman d’aventures moderne, et bien plus encore.
L’Île au trésor figure au programme de français des classes de cinquième.
Retenus prisonniers dans un camp sudiste pendant la guerre de Sécession, le savant et ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff, l’esclave affranchi Nab et le jeune Harbert, passionné d’histoire naturelle (sans oublier Top, le chien), s’évadent en ballon et atterrissent sur une île apparemment déserte qu’ils baptisent « Lincoln ». L’île est riche de ressources naturelles, mais aussi de fort mystérieux phénomènes… Oui, un peu comme dans Lost, les disparus. Sauf que l’avion est un aérostat et que, chez Jules Verne, aucune femme ne vient troubler Cyrus et Gédéon. Mais « les autres » existent, sous la forme d’une présence invisible et ambiguë – car, avec Les Enfants du capitaine Grant et Vingt mille lieues sous les mers, L’Île mystérieuse forme une trilogie dont le pivot n’est autre que le fameux capitaine Nemo.
Dans ce roman, le plus long de la série des Voyages extraordinaires, Jules Verne recompose un microcosme de toutes les richesses offertes par la terre à ce colon qu’est l’homme, ouvrant la porte à une interrogation très actuelle sur les rapports qu’il entretient avec son environnement.
Quand commence l'Iliade, il y a dix ans que les Grecs occupent le rivage et combattent les Troyens pour la beauté d'une femme et les trésors d'une ville. Mais Achille s'est retiré dans sa baraque : la colère l'emporte, il ne se battra plus. Aussitôt les Troyens descendent dans la plaine, conduits par Hector. Les navires flambent; les boucliers, les lances, les cuirasses de bronze se heurtent terriblement. Ainsi s'accomplit la volonté de Zeus. Ce bruit formidable de bataille et la douleur de qui pleure ses morts, l'Iliade les fait entendre depuis près de trois mille ans.
Fils de métayers, Jacquou est plongé dès l'enfance dans les conditions de vie effroyables qui sont celles de la paysannerie française au XIXe siècle. Il subit tout, la faim, le froid, le malheur et la tyrannie du nobliau local. Mais, face à l'adversité, il possède deux armes : son énergie et surtout son instinct du milieu naturel, ce coin de Périgord où il se meut comme un poisson dans l'eau. Moyennant quoi il fera front, en démontrant que la vraie noblesse, ici-bas, n'habite pas toujours le château, mais plutôt parfois l'âme du « croquant » qui sait y mettre le feu. Non content de nous instruire et de nous passionner de bout en bout, voilà un livre qui nous marque. Jacquou et la « Forêt Barade » gardent à jamais une place de choix dans la mythologie intime de tous ceux qui l'ont lu.
Jane Eyre, une jeune orpheline d’une dizaine d’années, est recueillie par une tante acariâtre qui la transforme vite en Cendrillon. Traitée comme une domestique, en butte aux brimades et aux humiliations, Jane se rebelle et est envoyée dans une pension où elle finira par devenir professeur, avant d’entrer comme préceptrice au manoir de Thornfield, sous les ordres de l’inquiétant et fascinant M. Rochester.
Mais le manoir et son maître recèlent un terrible secret…
Coups de théâtre, rebondissements inattendus, hurlements de rire terrifiants dans un manoir hanté par une présence menaçante et cachée, incendies criminels, histoire d’amour maudit, fuites éperdues dans la lande ont assuré à Jane Eyre un succès immédiat et durable.
Publié en 1847 sous le pseudonyme de Currer Bell, le roman trouve son inspiration dans de nombreux épisodes de la jeunesse tourmentée de son auteur. Virginia Woolf dira de Charlotte Brontë : « Elle écrira dans la rage quand elle devrait écrire dans le calme. Elle écrira sottement quand elle devrait écrire sagement. Elle parlera d’elle-même quand elle devrait parler de ses personnages. Elle est en guerre avec son sort. »
À la suite d’un revers de fortune, un riche propriétaire terrien du Kentucky se voit contraint de vendre Tom, le plus fidèle de ses esclaves. « Oncle Tom » rencontre alors la douce Évangeline qui incite son père à l’acheter. Après un bref et heureux séjour chez ces nouveaux maîtres, Tom est à nouveau vendu. Cette fois, il a moins de chance et tombe aux mains de Simon Legree, le tyrannique propriétaire d’une plantation de coton…
Depuis sa publication, en 1852, le roman phare de la littérature anti-esclavagiste, ardent plaidoyer de la cause abolitionniste, est l’un des livres vedettes de la littérature mondiale.
La même année, George Sand écrivait déjà : « Ce livre est dans toutes les mains, dans tous les journaux. Il aura, il a déjà des éditions dans tous les formats. On le dévore, on le couvre de larmes. Il n’est déjà plus permis aux personnes qui savent lire de ne pas l’avoir lu, et on regrette qu’il y ait tant de gens condamnés à ne le lire jamais. »
Quand, dix ans plus tard, en 1862, Harriet Beecher-Stowe est reçue à la Maison Blanche par Abraham Lincoln, dont l’élection vient de déclencher la sécession des États du Sud et la guerre du même nom, le président l’accueille par ces mots : « Ainsi, vous êtes la petite femme dont le livre a commencé une grande guerre. »
Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur ?
Le Chevalier de la charrette a été composé vers 1180 par Chrétien de Troyes, le plus célèbre romancier du Moyen Âge, à la demande de sa protectrice, Marie de Champagne.
Dans cette oeuvre, il se fait le héraut de l’amour courtois tel qu’elle le conçoit : une relation basée sur le modèle féodal, où la dame occupe la position de suzeraine et le chevalier celle de vassal à son service. L’auteur, qui n’adhère pas totalement à ce modèle, laissera Godefroi de Lagny achever la rédaction de l’aventure.
C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois un mystérieux chevalier qui, par amour pour la reine Guenièvre, affronte les pires dangers (le gué aventureux, le pont de l’épée), allant jusqu’à monter dans la charrette d’infamie réservée aux voleurs et aux assassins ou aux chevaliers vaincus et déshonorés. Ce chevalier n’est autre que Lancelot du Lac, le plus célèbre et le plus attachant de tous les chevaliers de la Table Ronde.
Le Chevalier de la charrette occupe une place essentielle dans l’histoire du roman français. Les instructions officielles en recommandent l’étude au collège.
« Il est celui qui a tout vu, tout connu, celui à qui les mystères de l’univers ont été révélés. » Ainsi commence Le Récit de Gilgamesh, le tout premier héros engendré par l’humanité dans la Mésopotamie du IIIe millénaire avant J.-C. Si Gilgamesh est une sorte de super-héros antique affrontant les monstres et les dieux, il est aussi, et avant tout, un homme.
Terrassé par le décès d’Enkidu, son ami, son frère, et désormais tenaillé par l’atroce peur de la mort, Gilgamesh accomplira l’impossible. Il veut trouver la vie éternelle : il atteindra les confins du monde connu et franchira les « monts jumeaux » que défendent les hommes-scorpions. Il s’agit pour lui d’interroger les survivants du Déluge : eux sauront…
Et Gilgamesh s’en reviendra, « plein d’usage et raison ». Peut-on être homme et ne pas mourir ? Bien avant Ulysse, Gilgamesh rapportera la réponse, une réponse étonnante.
Le Récit de Gilgamesh serait la plus ancienne des œuvres littéraires connues. Il est parvenu jusqu’à nous grâce au premier système d’écriture inventé par l’homme, l’écriture cunéiforme. Découvertes dans les fouilles de la bibliothèque du roi Assurbanipal, à Ninive, les tablettes d’argile sur lesquelles il était gravé le révélèrent au monde vers 1870. Depuis la rentrée scolaire 2009-2010, Le Récit de Gilgamesh compte parmi les textes à étudier en classe de sixième.
Aussi célèbre que Viviane et Morgane, la fée Mélusine est l'une des grandes enchanteresses du Moyen Âge. Mais à la différence de ses deux consoeurs, elle n'appartient pas à l'univers arthurien et n'apparaît pas dans le cycle du Graal. Issue de la culture populaire, Mélusine est une fée du Poitou et son nom est associé à la famille des Lusignan, dont elle épouse Raymondin. Elle lui donne le bonheur, la réussite et aussi huit fils hors du commun et affublés de quelques traits monstrueux : grandes oreilles, oeil au milieu du front, tache velue sur le nez, dent grande comme une défense de sanglier ! Mélusine impose une seule condition à son mari : ne jamais chercher à savoir ce qu'elle fait le samedi.
L'histoire Mélusine a été le premier livre illustré imprimé en France, en 1478 à Lyon. C'est aussi une oeuvre qui permet d'aborder le Moyen Âge dans sa diversité : chevalerie, architecture, image du moine...
Le Roman de Merlin permet de découvrir le personnage de l’enchanteur Merlin tel qu’il est apparu dans la littérature du Moyen Âge.
Engendré par un démon pour perdre l’humanité mais sauvé par le repentir de sa mère, il dispose, de par sa nature démoniaque, de la connaissance du passé, mais aussi, de par sa nature divine, de la connaissance de l’avenir.
Il occupe une place centrale dans l’univers arthurien. Il joue un rôle décisif dans la naissance d’Arthur, sa désignation comme roi, son couronnement, et ne cesse de le soutenir dans les moments difficiles.
Bâtisseur pour l’éternité, il est à l’origine de l’édification du monument mégalithique de Stonehenge.
Homme plein de sagesse, il sait faire alterner les moments d’action et de réflexion lors de retraites en forêt.
Sa seule faiblesse est son amour pour la fée Viviane, qui le retiendra prisonnier dans la forêt de Brocéliande.
L’étude du Roman de Merlin est recommandée par les Instructions officielles au niveau du collège. L’oeuvre permet d’aborder en classe de cinquième l’image du chevalier, d’évoquer les qualités du souverain idéal, la recherche d’un équilibre entre action et réflexion, tout cela avec un certain sourire, car Merlin sait aussi se montrer facétieux.