Thème « chevalier »
Le Chevalier de la charrette a été composé vers 1180 par Chrétien de Troyes, le plus célèbre romancier du Moyen Âge, à la demande de sa protectrice, Marie de Champagne.
Dans cette oeuvre, il se fait le héraut de l’amour courtois tel qu’elle le conçoit : une relation basée sur le modèle féodal, où la dame occupe la position de suzeraine et le chevalier celle de vassal à son service. L’auteur, qui n’adhère pas totalement à ce modèle, laissera Godefroi de Lagny achever la rédaction de l’aventure.
C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois un mystérieux chevalier qui, par amour pour la reine Guenièvre, affronte les pires dangers (le gué aventureux, le pont de l’épée), allant jusqu’à monter dans la charrette d’infamie réservée aux voleurs et aux assassins ou aux chevaliers vaincus et déshonorés. Ce chevalier n’est autre que Lancelot du Lac, le plus célèbre et le plus attachant de tous les chevaliers de la Table Ronde.
Le Chevalier de la charrette occupe une place essentielle dans l’histoire du roman français. Les instructions officielles en recommandent l’étude au collège.
De tous les chevaliers qui ont bercé nos rêves d'enfance, les plus prestigieux sont les Chevaliers de la Table ronde, réunis autour du roi Arthur. Dans Le Chevalier au Lion, Chrétien de Troyes raconte les prouesses du plus entreprenant d'entre eux, Yvain, en quête d'aventure et d'amour dans un monde merveilleux, peuplé de dragons, de géants, où sévissent d'étranges et cruelles coutumes. Ce n'est que grâce à l'aide d'un lion, symbole de courage, de loyauté et de noblesse, qu'Yvain peut en venir à bout et, au terme d'un itinéraire initiatique tourmenté, devenir enfin pleinement lui-même.
L'un des plus anciens, des plus grands et des plus émouvants romans de chevalerie dans une version nouvelle qui a su allier rigueur et clarté.
Cette oeuvre vient clore le cycle qui s’ouvre avec Le Roman de Merlin et se prolonge avec La Quête du Graal, au cours de laquelle se sont illustrés les chevaliers de la Table Ronde. Avec le temps, l’esprit chevaleresque et la solidarité ont fait place aux rivalités et aux jalousies : Arthur apprend par une dénonciation la liaison de Guenièvre et Lancelot. Sauvée par son amant, la reine échappe au bûcher, mais Lancelot tue au passage les frères de Gauvain, son ami de toujours, qui le poursuit désormais de sa haine. Trahi par la reine, trahi par son champion, Arthur l’est aussi par Mordred, à qui il a imprudemment
confié son royaume…
En pleine Révolution française, aux jours sombres de la Terreur, Marie-Antoinette, reine déchue et emprisonnée, attend de passer en jugement et, sans doute, de monter à son tour à l’échafaud : c’est le sort qu’a subi son mari, Louis XVI, au début de l’année 1793. La reine garde néanmoins des partisans qui s’efforcent de la sauver. Parmi eux, l’audacieux Maison-Rouge, aristocrate rentré clandestinement de l’émigration, multiplie les tentatives auxquelles se trouvent mêlés deux révolutionnaires convaincus, en qui les idées neuves n’ont pas aboli le vieux fonds de sentiments chevaleresques. Il faut toute la gaieté communicative d’Alexandre Dumas et toute la magie propre au roman historique pour nous faire envisager la réussite d’une évasion. Jusqu’à la dernière page, nous voulons croire que la jolie souveraine échappera au supplice, que le bourreau Sanson se lassera de couper les têtes, que la douce Geneviève pourra vieillir heureuse auprès de son beau Maurice et que le sublime ami Lorin s’obstinera longtemps encore à converser en vers…
Perceval ou le Conte du Graal met en scène un jeune homme élevé par sa mère à l’écart du monde. Ayant perdu son mari et deux de ses fils, elle voudrait que son dernier enfant échappe à la chevalerie.
Un jour, au coeur de la Forêt Déserte, le jeune homme croise des êtres merveilleusement beaux qu’il prend pour des anges : ce sont des chevaliers en armure. Au désespoir de sa mère, il décide alors de se rendre à la cour du roi Arthur pour se faire armer chevalier.
Tout au long de ce roman d’éducation, Perceval, enfant rustre, naïf, ignorant jusqu’à son nom, accumulant les maladresses et manquant à tous les usages, se révèle néanmoins peu à peu un excellent chevalier. Au fil des épreuves, son extraordinaire vaillance surpasse celle de Gauvain, l’autre héros du livre. Et c’est parvenu au château du Roi Pêcheur qu’il voit passer devant lui le mystérieux cortège du Graal…
Ce dernier roman (inachevé) de Chrétien de Troyes, composé vers 1180 à la demande de son protecteur, Philippe d’Alsace, comte de Flandre, est la première oeuvre qui mentionne ce vase extraordinaire. Il a donné lieu à bien des continuations qui ont abouti au grand roman de La Quête du Graal, l’un des plus célèbres mythes de la littérature.