Thème « caractères »
L'ogre avait eu vent de l'existence de trois jeunes enfants qui vivaient seuls dans une petite maison près du delta du fleuve. Cherchant à s'y introduire, l'ogre fit le tour de la maison. Il descendit tout entier dans la cheminée puis se retrouva complètement bloqué. L'ogre était pris au piège...
« Ah ! non, c'est pas vrai ! » proteste Loustique. « Encore des carottes ! »
« Ça suffit ! Épluche ! » dit le loup qui, une fois de plus, est rentré bredouille de la chasse.
Il n'a pas de chance le loup. Il a un ogre pour voisin. Et quel ogre! Un qui attrape tout, les animaux, les enfants, les gentils, comme les méchants. Un vorace qui ne laisse rien, pas même les os. Chez les loups, c'est la famine...
Ce matin, surprise, la maîtresse, Mme Malevitch, est absente. À sa place, il y a une dame assez bizarre. Voici Mme Gant, dit le directeur, votre remplaçante. Tout de suite, Olga se méfie d'elle, et Natacha aussi. Mme Gant a la même voix de miel que le loup quand il frappe à la porte des sept chevreaux. Du miel qui fait peur, pense Olga, qui est bien décidée à ne pas ouvrir, d'autant plus qu'elle vient de faire deux terribles découvertes. La première, c'est que Mme Gant a juré la perte de Mme Malevitch. La deuxième, c'est qu'il y a des traîtres dans la classe.
Retrouvez Olga dans d'autres histoires.
Un seul vautour est vénéré dans tout le Mexique. C’est Orlando, et il le mérite. Savez-vous pourquoi ? Orlando est un vautour original. Quand ses semblables ne pensent qu’à dévorer les malheureux perdus dans le désert, lui n’écoute que son bon cœur. C’est ainsi que, un jour, il survola un chercheur d’or évanoui. Le pauvre homme avait sur lui des photos de sa famille. Aussitôt, Orlando décida de prévenir sa femme et son fils. Et pour cela, il fallut traverser un continent et braver bien des dangers…
C’est dans les années soixante, après Les aventures de la famille Mellops que Tomi Ungerer entreprend, à New York, une série d’albums en l’honneur des animaux jusque-là mal aimés ou carrément absents des livres pour les enfants : un boa constrictor, Crictor ; une pieuvre, Émile ; une chauve-souris, Rufus ; un kangourou, Adélaïde et un vautour, Orlando, que voici. Ils font mentir leur réputation, incarnent le bien, sauvent des vies, et se révèlent plus humains que ceux qui les avaient d’abord rejetés.
Un nouveau matin commence pour Parci et Parla. Quand ils sortent de chez eux, ils rencontrent des cubes et des champignons qui volent, un petit chaperon rouge qui n'y voit plus rien parce que personne n'a ouvert son livre depuis longtemps et qu'il y fait noir... Et pendant ce temps, que font les poussins ?
Le loup mange-t-il des lapins parce qu'il est méchant, ou est-il méchant à force de voir des lapins détaler devant lui ? Est-il si méchant que ça, d'ailleurs ? N'est-il pas surtout triste parce que personne ne pense à lui souhaiter son anniversaire ?
Petit-Bond emmène Petit-Ours à une chasse au trésor. Il creuse, creuse, creuse. Le trou est si profond qu'on ne voit plus Petit-Bond. Petit-Ours se penche et tombe. Il fait tout noir au fond du trou. Les deux amis se demandent comment ils vont sortir de là...
Des petits poèmes ou autant de lieux de rendez-vous avec nous-mêmes et le monde. Des poèmes pour nager vers le fond des choses, pour goûter la vie comme un goûter, pour arrêter de râler, pour voyager dans un millimètre ou pour ralentir, car « un poème, à la fois, ce n’est pas grand-chose et tout l’univers. »
Où il est question de Pétronille, la souris qui n'est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s'appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l'été, de Cafouillon qui est si bête qu'il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu'il va lui en coûter !
Pilotin était le seul petit poisson noir parmi des milliers de petits poissons rouges. Arriva un gros poisson féroce et affamé…
À force de ressasser leurs aventures dans le Lailleurs, Abel, Adèle, Antoche, Miel, Miloche, Alysse et Ulysse ont fini par inventer une longue histoire, peuplée de monstres, de nuages aux yeux verts et de soleils à l’envers que les autres Pozzis ne se lassent pas d’écouter. Ce soir, le chef Ignace leur a demandé de raconter les dix épisodes de leur aventure, en musique, en chansons et en une seule fois. Ce sera la Grande Représentation. Tous les Pozzis sont invités, même les chefs disparus, qui flottent dans le ciel transformés en nuages roses. L’un d’entre eux se démarque des autres, il paraît plus grand, plus rose, plus brillant aussi. Il s’agit du Chef Pozzi, celui par qui tout a commencé…
Chez les Pozzis, c’est la fête ou plutôt la récréation. Au programme : concours du meilleur lanceur de boulettes-rectangles et du plus grand avaleur de potage.
Mais Abel, l’extra-lucideur qui voit mieux et plus loin que les autres Pozzis, n’a pas le cœur à s’amuser, ni même à danser avec la belle Adèle. A-t-il compris que son chef, Capone, était en danger ou bien est-il inquiet pour les bébés Pozzis ? À moins que le danger ne vienne du Lailleurs car le danger vient toujours du Lailleurs…
Mais flûtedezut, zutdeflûte, que se passe-t-il au pays si paisible des Pozzis ?
Depuis qu’elle a été nommée chef des Pozzis, Léonce a mal à la tête. Sa mémoire est en désordre. Au moment de la transmission, Capone a parlé trop vite. Avant de disparaître, il a prononcé des mots que Léonce ne connaissait pas. Alors elle doute. Est-elle vraiment faite pour être chef des Pozzis ?
D’ailleurs, Ignace n’attend qu’un faux pas pour prendre sa place. Heureusement, Léonce peut compter sur l’aide d’Abel l’extralucideur et sur un curieux nuage rose en forme de Capone qui flotte dans le ciel. Forte de leur soutien, Léonce parviendra-t-elle à protéger les siens de la Spirale venue du Lailleurs qui menace le pays des Pozzis ?
Brigitte Smadja pense que nous sommes tous des Pozzis et des Lailleuriens. C’est que, depuis une balade en Corse, elle a changé d’univers pour créer un nouveau monde. Le sien. D’ailleurs elle le dit elle-même : Les Pozzis est son premier récit vraiment autobiographique. Elle raconte son histoire mais a pris un autre chemin qui grimpe, qui descend, et qui arrive à un paysage sous la forme d’un puzzle.
Les Pozzis ont peu de mémoire, comme chacun sait. Pourtant, ceux qui sont partis dans le Lailleurs n’ont rien oublié de leur expédition. Depuis leur retour au pays, ils bavardent, confrontent leurs souvenirs, se murmurent des secrets au creux de l’oreille. Or les Pozzis sont censés ne rien savoir du Lailleurs, c’est la règle. Et leur chef Léonce finit par interdire toute discussion à ce sujet. Il ne faut plus en parler, plus y penser. Jamais. Après cette interdiction, Miloche pâlit à vue d’oeil, se laisse dépérir, mugit quand il en a la force en direction du Lailleurs… Mieeeeeeel ! Ni Alysse ni Ulysse n’ont de doute, Miloche appelle son âme-frère rencontrée dans le Lailleurs. Comment va-t-il surmonter cette séparation ? Les deux Pozzis, très inquiets, sont prêts à tout pour l’aider.
Ce jeune prince est un poète. Son dragon ? Il ressemble à un gros nounours joueur. Sa collection ? Des lunettes de soleil de toutes les couleurs. Son rêve ? Être un tigre, mais de préférence avec des petits déjeuners humains. Sa passion ? La conversation, avec tous les sujets de son royaume, même si parfois c’est difficile. Prince Edmond est si attachant, a des idées si jolies, que même les arbres lui disent merci.
Voir son père s’en aller sur son navire et disparaître par-delà les mers est un vrai cauchemar pour Ida, qui en oublie de s’occuper de sa petite soeur. Heureusement, papa veille…
C’est un conte qui fait mentir le dicton « Loin des yeux, loin du coeur ». Une comptine qui rime avec la pensée magique des enfants. Une histoire onirique riche en symboles et en références picturales, mais accessible aux tout-petits par sa puissance d’évocation des terreurs enfantines. Un album de légende.















