Thème « beauté, laideur »
Le jeune meunier est bien malheureux, son père ne lui a laissé pour tout héritage qu’un chat. Il pense à le vendre mais voici que l’animal lui promet la fortune. Tout ce qu’il demande, c’est de lui trouver des bottes à sa taille et de le laisser faire. Avec ses bottines, il rend visite au roi, qui n’a jamais vu un aussi beau chat. Pas étonnant qu’il s’appelle le chat Beauté. Et si son maître, par le plus grand des hasards, était justement en train de se noyer quand le roi et sa fille passaient près de la rivière ?
« Miroir, dis-moi qui est le plus beau dans le royaume ? » demande le méchant prince moche, chaque matin, devant son reflet.
« Toi », répond le miroir bien dressé.
Pourtant, un jour, le miroir ne peut plus mentir : près d’ici, un jeune berger est bien plus beau. Rempli de jalousie, le prince part sur les traces du jeune homme pour le tuer. En chemin, il croise un mouton, également à la recherche du berger, son maître, puis deux moutons, puis trois. Bientôt, le troupeau entier l’accompagne. Et un troupeau de moutons, c’est bien encombrant…
« Papa dit que je suis belle…Moi, je sais que ce n’est pas vrai. Il dit ça parce qu’il m’aime bien. Vanessa, dans ma classe, elle est belle. Super belle ! »
Prenez une princesse intelligente, mais physiquement assez biscornue, que sa mère la reine appelle Riquette. Prenez ensuite un prince, si bête mais si beau que ses parents l’on prénommé Beau. Accordez à chacun un don magique : à l’une, le don de rendre intelligent celui qu’elle chérira ; à l’autre, d’embellir l’élue de son coeur. Maintenant, il suffira que ces deux-là s’aiment pour que tout soit arrangé. Mais… est-ce si simple, de tomber amoureux ?
Vèzmô est une sorcière vraiment mauvaise et vraiment méchante et vraiment puante. Elle transforme les belles choses en choses horribles, les fleurs en bouse et les papillons en papier gras. Jusqu'au jour où un prince... vous croyez connaître la suite ? Erreur... lisez l'histoire de Vèzmô jusqu'au bout et vous verrez.
Un garçon invente par le seul pouvoir de son dessin un royaume unique que se partagent deux rois. Le premier lui ressemble, il est plutôt laid ; le second est très beau, il rencontrera sûrement une belle princesse aux joues rouges.
Une fille passe par là. Un royaume pour deux rois ? Ah non ! En plus, elle déteste les moches. Elle décide donc de faire disparaître le roi à la vilaine tête, en le gommant tout simplement. Le garçon intervient juste à temps.
Pour rétablir la justice, il a une idée. C'est compter sans la méchanceté de la fille.
Afin qu’il ait le plus beau Jardin des Jardins, tous les vœux de l’Empereur des Empereurs de Chine sont exaucés. Pourtant, lorsqu’il découvre le chant du rossignol, personne ne sait comment capturer cette musique.
« Comment un tel chant peut-il sortir de la gorge d’un oiseau aussi petit, aussi gris, et aussi insignifiant? »
Quel est ce secret qui échappe à l’Empereur ?
Ce livre, libre adaptation du conte de H.C. Andersen, a reçu le prestigieux De Gouden Uil Jeugdliteratuurprijs, tant pour le texte, enchanteur, que pour ses somptueuses illustrations.
Quand il est né, Okilélé n'était pas beau. Ses parents, ses frères, sa soeur dirent « Oh, qu'il est laid ! »
Okilélé pensa que c'était son prénom...et ne comprenait pas pourquoi il gênait partout où il se trouvait. Croyez-vous qu'il se laissa faire ? Non, et c'est le début d'une très longue histoire, d'un très beau voyage...
Un beau matin, l'incorrigible loup se lève de très bonne humeur et enfile son plus beau vêtement. « Hum ! Ravissant ! Je vais faire un petit tour pour que tout le monde puisse m'admirer ! » Chemin faisant, il croise le Petit Chaperon Rouge. « Dis-moi, petite fraise des bois, qui est le plus beau ? » demande le loup. « Le plus beau, c'est vous, Maître Loup ! » répond le Petit Chaperon Rouge.
Librement inspirée de la vie de Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), Cyrano de Bergerac est représenté pour la première fois le 28 décembre 1897. Edmond Rostand qualifiait sa pièce de « comédie héroïque ». Car Cyrano est un héros, un mousquetaire intrépide, dont la vie s’organise autour des valeurs de l’amour et de l’honneur. Amoureux de Roxane, il n’ose se déclarer, car elle est belle et il est laid (à cause de son fameux nez !). Alors, par amour, il va protéger Christian, son rival, allant jusqu’à l’aider à séduire Roxane (sous un fameux balcon !).
Comment ne pas être séduit par ce personnage à la fois soldat, musicien, astronome et poète, qui improvise l’amour sous les balcons, tire son épée pour l’honneur, se sacrifie pour son ami et signe toutes ses actions de poésie et de panache ?
Dorian Gray a bien de la chance ! Il est jeune, il est riche, il est intelligent, il appartient à la meilleure société londonienne de son temps, et surtout il est beau : d’une beauté unique, angélique, sublime, fascinante, d’une beauté qui exerce des ravages sur tous ceux qui l’approchent, hommes ou femmes. Normalement, cette extraordinaire capacité physique de séduction devrait s’affaiblir avec l’âge. C’est-à-dire, avec l’apparition des rides, avec la calvitie, les rhumatismes, l’écroulement des traits, l’empâtement du menton, etc. Mais ces désagréments vont être épargnés à Dorian grâce au portrait qu’a fait de lui un ami peintre. En effet, le tableau possède l’étrange vertu de prendre à sa charge le vieillissement de son modèle.
Par cette fable qui évolue vers les affres du cauchemar, Oscar Wilde, esprit brillantissime et auteur scandaleux de l’époque victorienne, nous assène un pronostic inquiétant : à savoir que chacun de nous, sous l’effet de ce qu’il est, finira par prendre la tête qu’il mérite…