Thème « Asie »
Pourquoi les tigres ne savent-ils pas grimper aux arbres ? Pourquoi les tigres et les chats ne s’aiment-ils pas ? Pourquoi les chats préfèrent-ils vivre parmi les hommes plutôt qu’au fin fond des forêts ? Tout cela, et bien d’autres choses encore, vous l’apprendrez dans ce conte traditionnel venu de Chine.
Il était une fois, dans la montagne, un grand tigre bêta et maladroit qui ne savait pas chasser et un petit chat agile, habile, qui capturait beaucoup de gibier. Un beau jour, le tigre alla trouver le chat…
Monsieur Lo est un pêcheur solitaire. Sa jonque est sa maison. Il est triste, cette année le poisson est rare. Un jour, pour le remercier de lui avoir fait traverser le fleuve, une vieille vieille femme lui offre quelques graines de lotus. Ces graines sont particulières, elles viennent de la gueule d'un dragon. Monsieur Lo les plante, et voilà qu'un champ de lotus pousse en l'espace d'une nuit. Une mélodie s'élève doucement. L'une des fleurs illumine l'obscurité. Entre les pétales de cette fleur apparaît une petite fille. C'est Lian. Lian aussi est particulière. Elle a un don précieux. Elle peut d'un geste changer les choses, changer la vie des gens. À cause de ce don, elle est en danger...
Meng a un rêve : aller à l’école, apprendre à lire et à écrire ! Mais comment faire ? Sa famille est très pauvre, elle habite une province reculée de la Chine, l’école est loin et elle coûte cher… Une seule solution : participer avec entrain à tous les travaux de la ferme avec son âne chéri, Yùn. Se lever à l’aube, récolter les pastèques que sa maman fait pousser, les entreposer dans la petite carriole, aller les vendre au marché. Hélas, le jour où Yùn a un malaise, il faut faire un choix : garder l’argent pour l’école ou l’emmener chez le docteur…
Pour la première fois, Djamilia vient passer ses vacances dans les montagnes du Kirghizistan, chez ses grands-parents éleveurs de chevaux, qui dorment dans une belle yourte blanche. mais où est Petit-Noir le poulain ? Parti tout seul à l'aventure, il s'est blessé à la patte. Il faut l'aider à téter sa maman, le rassurer, lui parler doucement, le panser... Djamilia est prête à apprendre tout cela, pour l'amour de Petit-Noir !
Dans le monastère de l'Himalaya où vit Nima, c'est la catastrophe. La grande fontaine, seul point d'eau des moines, est à sec ! Que faire ? Le Grand Lama lui confie une mission. Avec Jumpa le yack, il doit se rendre à la source de la Roche Percée et y remplir des outres. Nima se met en route, muni des bénédictions de son supérieur et d'une parole de Bouddha : "Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde."
Chaque soir, au village, on allume des lanternes orangées pour chasser l’obscurité. Tout le monde a peur des esprits de la nuit, des monstres griffus et terrifiants. Ning, lui, est un petit garçon timide qui aurait plutôt peur des autres enfants. Il a tellement besoin de calme, qu’il décide de fuir. Il s’enfonce dans la forêt, s’endort et, à son réveil, fait la merveilleuse rencontre de l’un de ces esprits.
Dans sa montagne, sous le soleil brûlant du sultanat d’Oman, Mansour le berger guette désespérément l’unique palmier de l’oasis. Il aimerait tant pouvoir goûter ses fruits. Hélas, le palmier ne donne que des baies immangeables, tout juste bonnes à jouer aux billes. C’est normal, explique sa maman, c’est un palmier femelle. Pour qu’il fasse des fruits, il lui faudrait le voisinage d’un palmier mâle. C’est décidé : Mansour part en expédition de l’autre côté de la montagne, à la recherche d’un papa palmier…
Un soir, une vieille femme frappe à la porte de Monsieur et Madame Shung. Elle a perdu son chemin, et la nuit est glaciale. Monsieur et Madame Shung lui offrent l'hospitalité et l'unique bol de soupe qui chauffe sur le feu. Avant de repartir, elle leur promet que pour les remercier de leur bonté, le ciel leur enverra un cadeau.
Le lendemain matin, sur le seuil de leur porte, il y a un panier. Le visage de Madame Shung s'éclaire. Seraient-ce des oeufs ? Ou mieux, une poule ? Non, c'est une toute petite fille. « Il faut lui rendre son cadeau », dit en pleurant Madame Shung. « Comment pourrions-nous nous charger d'un enfant alors que nous avons à peine de quoi nous nourrir ! » Mais le bébé a froid et faim. Monsieur et Madame Shung s'en occupent de leur mieux, en espérant que la vieille femme reviendra vite le chercher. Madame Shung lui tisse des chaussons en poil de chèvre, son mari lui fabrique un berceau. Ils prennent si bien soin de la petite fille qu'elle survit à l'hiver. Ils font en sorte qu'elle ne manque de rien. Chaque matin leur apporte une gaieté et une énergie nouvelles.
Mais un jour, on frappe à la porte. C'est la vieille femme. Vient-elle reprendre son cadeau ?
Le jour où Sann est né, son village a été enseveli sous les éboulis : la montagne s’est écroulée. Tous les habitants ont fui. Tous, sauf sa famille. La mère de Sann l’emmène souvent quand elle va travailler dur dans les petits champs restés cultivables. Que de souffrance ! Sann décide de l’aider en débarrassant son village des grosses pierres, l’une après l’autre. Un jour, Sann rencontre un vieil ermite et lui confie son projet. Sa détermination est si grande que, sans ricaner, sans se moquer, l’ermite décide de l’aider.
Les kakis, c'est si bon que, dès l'automne venu au Japon, les corbeaux et les enfants rivalisent pour déguster les plus mûrs. Mais un corbeau, ça vole, sacré avantage ! Heureusement, les grands-parents de Ken-tchan sont là , avec leurs trucs et astuces, pour permettre au petit garçon de se régaler avec ses amis. Car ils savent bien que les kakis, c'est très bon aussi pour passer l'hiver en bonne santé.
Le peintre Zhang Zeduan vivait à Kaifeng, siège de la dynastie des Song, du temps où cette ville était la capitale du commerce et des arts de l’empire chinois. Mitsumasa Anno a rêvé d’être son apprenti, et d’égaler son sens de l’observation et de la beauté, sa minutie.
Par-delà les siècles, il réalise cette communion avec son maître idéal en s’inspirant du rouleau de dessins laissé par celui-ci, et en accomplissant un voyage sur ses traces, le long du fleuve Jaune, au fil des travaux et des jours, dans une Chine éternelle.
Il n’a jamais vu l’original, le rouleau de sumie (encre de chine). Des copies seulement, petit bout par petit bout. Mais quand il s’est mis à peindre son Album de voyage en Chine (titre original du livre), Mitsumasa Anno connaissait par coeur son « Jour de Qingming », et il a voulu emprunter le même chemin que son maître Zhang Zeduan, celui qui consiste à « remonter le cours de la rivière », de ce fleuve Jaune que les anciens Chinois tenaient pour la mère de leur civilisation.
Quand il était petit, Han Gan adorait dessiner. Il aimait par-dessus tout dessiner des chevaux, et toujours il voulait qu'ils aient l'air le plus vivant possible. Il était si doué que l'Empereur entendit parler de lui, et le fit entrer à l'Académie des peintres officiels. Mais là , Han Gan ne voulut peindre que des chevaux, et toujours attachés. Quand ses collègues lui demandèrent pourquoi, il répondit que ses chevaux étaient si vivants qu'ils pourraient sortir du papier. Une nuit, un valeureux guerrier vint frapper à la porte de Han Gan. Il lui dit que le pays était en danger, qu'il devait partir se battre demain, et lui demanda de faire apparaître pour lui le plus fougueux et le plus vaillant des coursiers. Han Gan se mit au travail... Il ne savait pas encore qu'il allait donner vie cette nuit-là à un cheval invincible, au caractère noble et indomptable.
Une pauvre veuve cousait du matin au soir des kimonos pour les riches dames de la ville. Elle se désespérait car son fils passait sa vie à dormir. On l'appelait : « le garçon qui ferait la sieste trois ans. » Paresseux, Taro l'était, mais cependant, il ne manquait pas de cervelle...
Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume. Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là , en abondance, simple et tranquille. Et si le progrès, le vrai, consistait à retrouver la douceur de vivre mieux avec moins ?
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Cette histoire se passe en Chine, il y a très, très longtemps. Un soir d'hiver, Maître Yang, un grand sage, rentre chez lui en serrant dans son manteau un petit garçon à demi mort de froid. Ce garçon est orphelin. Maître Yang prend soin de lui et se charge de son éducation. Une nuit, le garçon découvre que Maître Yang connaît la boxe de l'Aigle et qu'il la pratique à la perfection. Dès lors, chaque nuit, il se cache pour observer Maître Yang, et répète tous les mouvements qu'il voit jusqu'à les savoir par coeur. Quand Maître Yang s'en aperçoit, sa première réaction est la colère. Mais l'enfant est si doué qu'il décide de faire de lui son disciple. C'est le début d'un apprentissage terriblement long et difficile, qui permet d'acquérir des capacités exceptionnelles...















