Thème « arts et spectacles »
Simon Peretti, quinze ans et demi, photographe de nuages, amateur de hard métal, d’Erik Satie et d’Eminem, a des centaines d’amis sur Facebook depuis qu’il est devenu le type le plus populaire du lycée. Celui qui a réussi à conquérir la fille la plus mystérieuse du quartier, une terreur, une légende. Nul doute, on les a vus, on les a pris en photo.
Ils veulent tous la connaître, réclament à Simon leur dose d’images et de commentaires. Surtout Léonard et Nessim. Ne se connaissent-ils pas depuis toujours, ne sont-ils pas frères ? Simon refuse d’en dire davantage, protège une histoire qui n’appartient qu’à lui et à la fille qu’il vient de rencontrer. Bientôt, il parlera à ses amis d’enfance, mais pas maintenant.
Pourtant, il suffit d’un week-end pour que le monde de Simon Peretti s’effondre. Pour qu’il assiste, impuissant, à son lynchage numérique. Pire, Léonard et Nessim ne font rien pour arrêter ce carnage.
Comment en sont-ils arrivés là tous les trois et justement ce lundi où il s’apprêtait à leur présenter la fille qu’il aime le plus au monde ?
Chez les Cunxin, des paysans chinois, il faut travailler dur pour ne pas mourir de faim. Souvent, le soir, lorsque les sept enfants se réunissent à table, il n’y a pas à manger pour tout le monde.
À 9 ans, Li, l’avant-dernier, est envoyé à l’école. Il y apprend à lire sur le Petit Livre rouge «  Longue vie au président Mao » et à conjuguer les verbes : « J’aime le président Mao, Tu aimes le président Mao, Il aime… »
Un jour, alors qu’il récite les préceptes du Grand Timonier, quatre fonctionnaires en veste Mao et manteaux à cols de fourrure synthétique entrent dans la classe. Ils font déshabiller les enfants, les mesurent de la tête aux pieds, appuient vigoureusement leurs genoux contre leurs reins pour vérifier la résistance de leur hanche. Au final, quinze élèves parmi ceux sélectionnés dans la province, seront recrutés. Le but : devenir de grands danseurs et faire rayonner la révolution chinoise dans le monde. 
À sa grande surprise, Li est choisi. Dans son village on dit que c’est parce qu’il aurait trois longs orteils grâce auxquels il pourra tenir longtemps sur ses pointes. Mais avant de devenir danseur étoile, il faudra quitter sa famille, adhérer à la Révolution culturelle et se plier à la dure discipline de l’école de danse de Pékin, dirigée par Madame Mao.
Dorian Gray a bien de la chance ! Il est jeune, il est riche, il est intelligent, il appartient à la meilleure société londonienne de son temps, et surtout il est beau : d’une beauté unique, angélique, sublime, fascinante, d’une beauté qui exerce des ravages sur tous ceux qui l’approchent, hommes ou femmes. Normalement, cette extraordinaire capacité physique de séduction devrait s’affaiblir avec l’âge. C’est-à-dire, avec l’apparition des rides, avec la calvitie, les rhumatismes, l’écroulement des traits, l’empâtement du menton, etc. Mais ces désagréments vont être épargnés à Dorian grâce au portrait qu’a fait de lui un ami peintre. En effet, le tableau possède l’étrange vertu de prendre à sa charge le vieillissement de son modèle.
Par cette fable qui évolue vers les affres du cauchemar, Oscar Wilde, esprit brillantissime et auteur scandaleux de l’époque victorienne, nous assène un pronostic inquiétant : à savoir que chacun de nous, sous l’effet de ce qu’il est, finira par prendre la tête qu’il mérite…
Dorian Gray a bien de la chance ! Il est jeune, il est riche, il est intelligent, il appartient à la meilleure société londonienne de son temps, et surtout il est beau : d’une beauté unique, angélique, sublime, fascinante, d’une beauté qui exerce des ravages sur tous ceux qui l’approchent, hommes ou femmes. Normalement, cette extraordinaire capacité physique de séduction devrait s’affaiblir avec l’âge. C’est-à-dire, avec l’apparition des rides, avec la calvitie, les rhumatismes, l’écroulement des traits, l’empâtement du menton, etc. Mais ces désagréments vont être épargnés à Dorian grâce au portrait qu’a fait de lui un ami peintre. En effet, le tableau possède l’étrange vertu de prendre à sa charge le vieillissement de son modèle.
Par cette fable qui évolue vers les affres du cauchemar, Oscar Wilde, esprit brillantissime et auteur scandaleux de l’époque victorienne, nous assène un pronostic inquiétant : à savoir que chacun de nous, sous l’effet de ce qu’il est, finira par prendre la tête qu’il mérite…
Les bulldozers sont arrivés peu après sept heures du matin. Ils ont fait un grand détour par la route du bas pour s’installer le long de la butte en surplomb de la combe.. Les bulldozers ont pris position, juste devant la banderole délavée sur laquelle on peut encore lire : « Non à la spéculation immobilière, refusons la destruction des espaces naturels. » Leurs silhouettes se détachent très nettement du paysage, en cette matinée dépourvue de brouillard. Ils sont là. Tout est fini.
Dépité et furieux, Brian s’enfonce dans la forêt de son enfance en espérant que sa magie bienfaisante l’aidera à retrouver la sérénité. Mais ce jour-là, dans une clairière, une jeune fille en train de jouer de la harpe celtique semble l’attendre. Le début d’une nouvelle histoire, dont la plus belle partie reste à écrire…
Lou va entrer en seconde. Elle sait ce qu’elle laisse derrière elle. L’ennui des années collège. La chaleur orageuse de l’été. Les disputes entre ses parents.
Mais que va-t-elle trouver devant ? Il y a la vie rêvée, les cours de hip-hop, et toutes les photos qu’elle fait dans la cité. Il y a la vie qui s’organise avec tous les voisins de l’immeuble.
Et puis surtout il y a Lili, la grande soeur de Lou. Lili l’insaisissable. Lili qui se met tout à coup à faire le ramadan et à porter le foulard. Lili qui va loin, très loin, trop loin. Jusqu’où ?
David Belting a un don. Il dessine formidablement, sans avoir jamais appris. Qu’il dessine des cerises, par exemple, et les oiseaux viennent les picorer.
Ses parents en sont convaincus : David sera un grand artiste et fera fortune. C’est ainsi qu’ils le poussent à suivre les cours de la vieille Miss Elroy, puis, à l’âge de 15 ans, à intégrer la toute nouvelle école d’art de Reno.
Mais là-bas, l’enseignement est partagé entre deux professeurs aux conceptions diamétralement opposées. Comment trouver sa voie dans cet environnement hostile ?
Le chemin que David devra se frayer n’est peut-être pas plus large que la célèbre Donner Pass, par où, au XIXe siècle, les chercheurs d’or se ruaient vers l’ouest.
Carole n’a aucun plan de prévu, elle sait seulement qu’elle a quinze jours, le temps des vacances, pour convaincre son père de renoncer à son projet. Elle doit trouver le moyen d’annuler ce déménagement projeté à la rentrée et leur installation avec Josiane, son horrible belle-mère. Elle mise sur les châteaux de la Loire où son père a choisi de les emmener, son frère et elle, pour y parvenir. Les châteaux, la douceur de ce mois de juillet… 
Malgré l’urgence, Carole se surprend à apprécier ces vacances. Lorsqu’elle sort son précieux carnet à croquis et qu’elle se met à dessiner les silhouettes au bord d’une rivière, un garçon sombre et lumineux comme un tableau de Caravage vient l’aborder. Cette rencontre va bouleverser leur vie à jamais…
Léo, le grand frère de P'tit Marcel, le héros de Tout contre Léo, est mort et enterré. Mort du sida depuis trois ans. Enterré sous une pierre décorée d'une colombe ridicule. Et, depuis, Marcel a l'impression que sa famille fait semblant de vivre.
Pourtant : « Tu vas les remuer, balancer de la vie plein la baraque. Tu vas les forcer à se bouger. Tu les laisseras pas s'abattre, hein ? » avait ordonné Léo en annonçant sa fin prochaine à P'tit Marcel.
Marcel se sent investi d'une mission, d'un destin. Il écrit des poèmes et des phrases définitives, comme « Ma vie de fils touche à sa fin.» Mais ce qu'il faut faire, concrètement, pour que le monde cesse d'être nul, il n'en a pas idée.
Et contre toute attente, c'est sa mère, qui la première, va obéir au voeu de Léo, à sa façon. À sa façon dévastatrice, enthousiasmante et capable de réveiller les passions de tous les siens.
Il y a longtemps, un garçon a vu une fille par la fenêtre et, depuis ce jour, il a figé son souvenir dans sa mémoire. Devenu grand, il vit avec sa mère, il écrit, et sa vie monotone lui fait oublier cet instant miraculeux. Mais les souvenirs sont tenaces; tôt ou tard, ils sont convoqués, réclament leur dû.
Qui est Britannicus ? Un prince romain sacrifié au profit de son frère adoptif, un personnage de second plan chez Racine ? Une antiquité, en somme. Mais le connaît-on vraiment ?
Le voici dans toute sa jeunesse : un garçon de quatorze ans face au deuil de son père et ses souvenirs en charpie, aux prises avec ses rêves, ses désirs, et une admiration aveugle pour son frère Néron.
Une figure de l’adolescent éternel qui, tel un fantôme, s’affranchit des époques, des lieux, et revit avec nous.
Par quel hasard une minuscule feuille séchée a-t-elle pu se glisser entre les pages d’un livre ? Dans la chambre de leur pensionnat russe, Sanouk, Pénélope et Ludmilla savourent leur découverte. Est-ce encore un tour de leur nouveau professeur de littérature pour les intriguer et leur donner envie de lire ce drôle de bouquin ? Est-ce que cette feuille est là pour les alerter des dangers qui guettent ce peuple nénètse, ces nomades de Sibérie dont parle le livre ? Très vite, Sanouk et ses amies veulent en savoir plus.
Elles consultent Internet et découvrent que le livre dit vrai : une compagnie pétrolière menace bien les terres des Nénèts. Elles n’iront pas plus loin, le livre « subversif » est confisqué par la direction et le nouveau professeur menacé.
Mais parfois, il suffit d’une minuscule feuille séchée pour semer la révolte dans un pensionnat de jeunes filles russes…
La mort l’a frappé le 3 décembre 1894. Robert Louis Stevenson avait quarante-quatre ans. Il avait abattu une bonne journée de travail et aidait sa femme à préparer une mayonnaise. Il laissait derrière lui une production littéraire immense dont L’Île au trésor et le fameux Docteur Jekyll et Mister Hyde.
Si la mort l’a frappé subitement, elle le guettait depuis sa naissance à Edimbourg, le 13 novembre 1850. Elle aurait même dû se manifester avant qu’il souffle sa cinquième bougie et l’emporter dans une de ses fulgurantes quintes de toux. La mort aura préféré attendre quarante-quatre années. Elle voulait mieux connaître sa victime. Mais, surtout, elle doit bien l’admettre, pour entendre les merveilleux récits que Stevenson, déjà tout petit, inventait.
Alors qui mieux que la mort pouvait raconter la vie de Robert Louis Balfour Stevenson.
Dans une petite ville du Mississippi, près du fleuve, Eden Villette cherche à écrire de la poésie. Et tout l’intéresse, car tout peut faire poésie. Une poule aux coudes pointus, par exemple, pourrait être un bon début de poème. Mais Eden est prise dans tant d’hésitations, tant de questions. Osera-t-elle se jeter à l’eau ?
C’est l’été 1967, les États-Unis bruissent des débats autour du mouvement des droits civiques, entre réformistes et partisans d’une action radicale.
Cet été-là, Jane-Esther Sanchis arrive en ville, auréolée de sa gloire littéraire, pour y passer quelques semaines et donner une conférence. Elle retrouve ses amies de jeunesse : Kate, la tante d’Eden, et Edna Gardner.
Auprès d’elles, Eden espère des conseils. Comment écrire, comment aimer, et comment se diriger dans la vie ? Au bord du fleuve, les réponses n’appartiennent peut-être pas à ceux qui semblent les détenir.
Shaïne Cassim, amoureuse de tous les genres littéraires, éprouve une passion particulière pour la poésie. Et elle avoue une fascination pour les poules. Une particularité qu’elle partage avec la poétesse Flannery O’Connor. Dans Une saison avec Jane-Esther, Shaïne Cassim réunit brillamment ces deux objets d’enchantement.
Aimée rêve de devenir footballeuse. Elle jongle entre les cours et la maison, mais sa vraie vie, c’est sur le terrain. Avec sa mère, c'est compliqué. Elle voudrait en savoir plus sur son père. Balle au pied, elle oublie tout, elle donne tout. Pour être à la hauteur des exigences de la nouvelle coach. Quand dans la ville, la situation se tend avec la police, son ami Mohammed-Ali veut faire bouger le lycée. Aimée reste concentrée, elle ne se sent pas concernée. Mais au foot comme dans la société, ce qui compte, c’est l’engagement.
Vincent Van Gogh peint comme un fou depuis son arrivée à Auvers-sur-Oise, quand il rencontre deux jeunes gens de bonne famille, les frères Secrétan. L’aîné, Gaston, est un artiste en herbe, timide, incertain de sa vocation. Au premier regard, il considère Vincent comme un génie. Le cadet, René, est obsédé par Buffalo Bill. À la pêche comme à la chasse, accompagné de sa bande, il tire sur tout ce qui bouge. La correspondance de Vincent ne les mentionne ni l’un ni l’autre. Pourquoi ? On sait qu’il leur a offert des tableaux, dont nul n’a retrouvé trace. Pourquoi ? Gaston et René vont fréquenter Vincent quasi quotidiennement pendant près de six semaines. Et si cette rencontre ne va rien changer à la vie du peintre, elle va peut-être tout changer à sa mort.















