Thème « amour »
« Avez-vous vu des papillons cette nuit ? » demanda Vladimir à ses parents.
« Non, nous n’avons rien vu. Tu es sûr qu’il s’agissait de papillons ? »
« Oui », répondit Vladimir.
Les parents échangèrent un signe de tête avant d’ajouter : « Tu sais bien que tu es notre grand garçon adoré, mais le moment est arrivé… »
Ce n'est pas tous les jours facile d'avoir une mère qui accroche des pendentifs en forme d'araignées à ses oreilles, se teint les cheveux en bleu, se promène en bikini à paillettes et en pantalon bouffant à pois roses, et ne verrait aucun inconvénient à se rendre dans cette tenue à un rendez-vous avec votre directeur d'école. Ce n'est pas facile non plus d'avoir une mère qui passe ses journées à regarder des films à la télé, en mangeant des chips en compagnie de son petit ami, même si ce dernier a suffisamment bon caractère pour apprécier le surnom de Pourri de Malheur, que vous lui avez affectueusement donné. Pourtant, Minna l'héroïne de cette histoire, tient le coup. C'est elle qui pense aux visites chez le dentiste, à changer l'eau du poisson rouge, et à terminer toute seule ses devoirs. Ca ne veut d'ailleurs pas dire qu'elle ne s'amuse jamais. Et de toute façon, une maman, c'est toujours une maman !
Les parents d'Olivier sont un peu tendus en ce moment. Ils lui flanquent des baffes pour un rien. Le reste du temps, ils lui parlent comme à un débile, à un toutou. Dans sa chambre au moins, ou à l'école, Olivier a la paix : ses parents n'y sont pas. Makoko, lui, est toujours là quand il faut. Dommage qu'il soit un singe en peluche, plutôt qu'un grand frère. S'il était un frère, il prendrait quelques baffes à la place d'Olivier. Il saurait le conseiller sur un grave problème qui le préoccupe : comment dire à Camille qu'il l'aime d'amour ? Olivier a trop besoin d'un frère. Alors il se l'invente. Il en parle en classe. C'est Makoko. Il se met à le faire exister pour de vrai, découpe une photo de footballeur au hasard dans un magazine, comme une preuve. Plus il ment, plus ses mensonges le piègent : voilà Camille qui tombe amoureuse de son faux frère.
Un jour où il faisait très beau, où le ciel était très bleu au-dessus d'une neige très blanche, Jean Carotte, le petit lapin qui détestait qu'on l'appelle « Mon petit lapin », descendit de la montagne où il s'était caché avec son ami, Jim Radis après avoir fait une TRÈS GROSSE BÊTISE. Dans la vallée, Jean Carotte retrouva ses parents et une copine qu'il n'avait pas vue depuis des années et des années. Elle avait beaucoup changé : elle avait grandi, elle portait des jupes et des chaussures à talon ! Elle s'appelait Line...
Moi, Max, je n’ai pas peur de le dire : j’ai peur.
Le roi du stress, le prince de l’angoisse, ne cherchez pas : c’est moi. Non, ça ne peut plus durer. Il faudrait qu’on m’indique un remède, et vite.
Un jour débarque à la maison un géant plein de barbe et de cheveux. C’est Benoît, un vieil ami de mon père, qui rentre tout juste d’Amazonie. Benoît n’a rien dans les poches et nulle part où aller. Mais il a peut-être quelque chose pour moi. Et s’il me montrait le chemin de l’imprudence...
Caché dans la chambre des parents de Thomas, Antoine attend qu’on le trouve. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire deThomas et tous les invités jouent à cache-cache. Sauf que personne n’est venu et que les autres sont partis jouer aux fléchettes dans le jardin, sans Antoine. Personne ne l’a trouvé parce que personne ne l’a cherché. Ça se passe toujours comme ça pour Antoine.
On ne se souvient jamais qu’il est là, qu’il joue, qu’il existe. Au fond, personne ne l’aime ou le déteste vraiment.
C’est comme s’il était invisible. Ce jour-là, Antoine décide de se faire oublier pour de bon. Il ne rejoint pas le groupe dans le jardin, il veut rester caché. Puisqu’il a un don pour passer inaperçu, il va s’en servir. Ni vu ni connu, il va espionner les autres.
Et découvrir leurs secrets.
Ni vu ni connu est la suite du Jour où j’ai cassé le château de Chambord (Mouche).
Sylvain s'en va par amour. L'amour est vraiment une drôle de chose, et cette drôle de chose occupe continuellement l'esprit de Sylvain. Il mange en pensant à Mahalia, il fait semblant de travailler en pensant à Mahalia, il fait la tronche en pensant à Mahalia. Pour guérir, il faudrait qu'il puisse dîner au lit et prendre des bains, avec elle, et l'embrasser, sur la bouche. Sylvain doit partir. C'est logique et c'est une bien sale affaire. Parce que, déjà, il doit tout organiser en vue de son déménagement, et aussi compter avec sa propre crise d'adolescence et ses revers de sentiments. Parce que ses parents vont faire des histoires, lui passer six cents coups de fil angoissants et collants. Parce que la famille est une drôle de chose, un peu comme l'amour. Sylvain va prendre le large, et rien ne pourra l'arrêter. Rien, sauf un Martin. Un frère fan de Skyrock, fouille-merde à ses heures, crétin immature de surcroît, trop sensible pour être léger. Une ancre humaine soudainement paralysée des jambes pour empêcher Sylvain d'utiliser les siennes. À douze ans, Sylvain va découvrir comment les histoires commencent et finissent.
Il y a des jours où Nestane se passerait bien d'avoir des origines géorgiennes. Par exemple quand elle doit céder sa propre chambre pendant un mois à un garçon inconnu, sous prétexte qu'il vient de « là-bas ». D'accord il a le même âge qu'elle, mais ça ne peut en aucun cas faire oublier son horrible blouson Walt Disney. Nestane trouve que Guiorgui Gougoulachvili est moche, qu'il a l'air bête et qu'il « sent l'Union soviétique ». Dire qu'il va falloir emmener cet olibrius voir la tour Eiffel, alors qu'elle pourrait rêvasser tranquille à ce qui se passera peut-être entre Antoine et elle à la prochaine boum... Nestane est si en colère qu'elle ne voit rien. Ni que Giuorgui se moque éperdument de la tour Eiffel. Ni qu'il comprend bien mieux le français qu'elle ne le croit. Ni qu'il a des tas de choses intelligentes à dire. Notamment au sujet d'Antoine.
Un mariage, une nuit de fête, la mariée mordue par une vipère… Est-ce l’histoire d’Orphée et Eurydice qui recommence ? C’est l’occasion, en tout cas, pour une invitée, de la raconter dans toute sa splendeur et ses moindres détails. Orphée, fils du roi de Thrace et de la muse Calliope, rendait folles toutes les femmes par la beauté de son chant.
Mais il n’en aimait qu’une : son épouse Eurydice. Aussi, le jour où celle-ci, mordue par un serpent, dut partir pour le royaume des morts, Orphée décida d’aller la chercher…
Cendi a onze ans et rêve de vivre jusqu'à 117 ans. Avant d'y parvenir, elle doit fuir son pays en guerre et prendre le risque de se noyer en voyageant dans de vieux rafiots. Grâce à sa capacité à vivre sous l'eau, en apnée pendant de longues minutes, Cendi réchappe à un naufrage. Lorsqu'elle se réveille, elle a la surprise de se retrouver dans une station sous-marine. Une vieille muette la regarde ainsi qu'un jeune garçon. Pas si jeune, en fait, le garçon. Immortel.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
Willie le loup est amoureux d’Yvonne. Aujourd’hui, la voilà qui s’approche et lui chuchote : « Mon cher loup, je te donne rendez-vous sous la lune ». Willie hurle de joie.
Mais un rendez-vous, ça se prépare ! Il doit prendre un bain même s’il déteste ça. Puis, vient le moment des essayages : sa chemise de poète, son foulard fauve, son jogging en fausse fourrure ? Non, le loup préfère être plus simple. Reste maintenant une question : c’est où, sous la lune ?
Un jour, des parents ont dit à leurs enfants qu’il fallait partir. « Tu peux juste prendre une petite valise. »
Comment choisir ? Comment décider de ce qui est le plus important à garder ? Jeanne, son grand frère Quentin et Léo, son amoureux secret, se retrouvent sur le bateau qui va les emporter. Léo veut l’explorer, Quentin se sent obligé de le suivre, Jeanne reste seule à garder les valises.
Quelqu’un la regarde, l’épie. Un garçon qu’elle ne connaît pas. Et lui aussi, il a une valise.
Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux États-Unis. Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si… Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
Tout est calme. Un chat guette une souris. Un pêcheur pêche. Un garçon se promène, une grand-mère aussi. Deux lions de pierre font semblant de dormir. Mais soudain passe une jolie patineuse... et c'est le coup de foudre. Alors le monde devient fou. Oui, quand des amoureux se rencontrent, il peut arriver qu'un lion de pierre bondisse de son socle pour les dévorer et qu'une vieille dame donne des coups de parapluie pour les défendre !
Dans la sixième de Raph, tout le monde est très cool, on s’habille classe, et les garçons jouent à la balle contre le mur pendant que les filles les encouragent. La sixième, en soi, c’est bien. Mais en cinquième, ça se corse. Car, si on peut tomber éperdument amoureux à la maternelle, vivre une histoire d’amour sérieuse en CP, avoir un flirt en CM1 et rêver de boys band en sixième, en cinquième, c’est différent, tout le monde vous le dira. Ce n’est pas forcément mieux ni moins bien, mais il se passe des choses… et certaines demandent du courage et de la stratégie.
On retrouve Lino et ses grands (gros) yeux, Tulipe aux airs de Fifi Brindacier, John-John et sa tête de frimeur (oui mais sous celle-ci se cache un lourd secret), Fatou et sa chevelure folle, Youssef et son air de rien ou encore Nadia et son visage d’ange malin dans trois histoires :
Dans Ringo, Lino va s’occuper du chien de la voisine et inviter Nadia à un vrai premier rendez-vous.
Dans La soirée pyjama, on se raconte des histoires qui font peur et où John-John partage son secret.
Avec Elafonisi, une nouvelle arrive en classe, elle vit dans un camping-car et elle va mettre le bazar dans la bande de Lino !