Thème « amitié »
Le quartier de Belsunce, à Marseille. Ses immeubles délabrés, ses scooters, ses poubelles renversées et son City stade tout neuf. Depuis son inauguration, le mini terrain de foot est fréquenté H24 par tous les jeunes du quartier. Seul Enzo, qui habite à côté, refuse d’y mettre les pieds. Ce n’est pas qu’il déteste le foot, au contraire, mais il ne supporte pas ceux qui y jouent, ces footeux au QI d’huître qui passent leur vie à s’insulter. Le jour où Ilyes et Ali parviennent à l’entraîner au City, ça ne loupe pas, Enzo se retrouve au pire poste du monde, celui de gardien. Et là , surprise ! Il s’avère doué, très doué, pour arrêter les buts…
Un caillou. L’île où vit Tino n’est pas beaucoup plus grande qu’un caillou. La plupart de ses 216 habitants sont vieux et jamais rien ne s’y passe. Tino rêve qu’un jour quelque chose vienne de la mer, comme une baleine ou un chercheur d’or. Ou bien qu’il découvre un caribou au milieu des fougères. Mais le bateau n’amène qu’une classe venue visiter l’île. Tino ne sait pas encore qu’il va faire la rencontre la plus extraordinaire de sa vie.
« Sans broncher, car en réalité madame Lebailly était la sérénité incarnée, les élèves gagnèrent leur place. Très vite, le coeur battant, Mariette posa son dessin contre le tableau, dans la rainure où on met les craies, profitant de ce que madame Lebailly était restée dehors à échanger un dernier mot avec madame Pellay, la maîtresse du CM1. Puis elle alla s'asseoir. Vu du deuxième rang, le dessin paraissait tout petit, minable, et Mariette, tout à coup, se dit qu'elle avait fait une erreur, elle eut envie de bondir jusqu'au tableau pour réparer sa bêtise. Trop tard ! Madame Lebailly refermait la porte derrière elle, et s'avançait vers son bureau, l'air mauvais. »
Madame Lebailly, c'est l'institutrice de la classe de CM2 et Mariette Hennixon, l'héroïne de ce livre, pense, contrairement aux autres élèves de la classe, qu'elle est sévère mais juste. De toute façon il n'y a pas que madame Lebailly dans la vie, et Mariette a bien d'autres préoccupations, ses projets de week-end avec sa meilleure amie, Josée Halley, par exemple. Mais au fait, qu'est-ce qu'une meilleure amie ?
Elles ont bien commencé, ces vacances en Bretagne : Antoine a été invité dans un manoir au bord de la mer avec ses trois meilleurs copains. Il va pouvoir emporter sa guitare électrique et jouer du rock gothique sans déranger personne. En échange, les quatre collégiens devront s’occuper d’un gamin de 8 ans, prénommé Galahad. Seulement voilà : à peine arrivés, ils se retrouvent avec un cochon dodu et bouclé sur les bras, et des sales types qui ont juré de leur trouer la peau…
Chester Howard a survécu à pas mal d'établissements scolaires. Il a connu des uniformes qui grattent, la prière cinq fois par jour, des profs qui se prenaient pour des psychothérapeutes et même une école où personne ne parlait sa langue. Pourtant, il se demande comment il va survivre à Walbottle Manoir. Ici les élèves semblent tous décérébrés tellement ils sont mièvres, ici l'humour n'existe pas. Mlle Tate, l'institutrice, toute dégoulinante de sourires, accorde le droit d'effacer le tableau pendant une semaine comme elle offrirait un fabuleux trésor. Chester a peur de devenir fou. Heureusement, il trouve vite une raison de survivre : c'est son voisin de table, Joe Gardener. Joe est le plus phénoménal des cancres, mais c'est aussi un génie. Et ça, à part Chester, personne ne s'en est jamais aperçu. L'heure de la révolution a sonné.
La danse, au début, pour Suzanne, c’était un jeu. Elle l’a apprise grâce à un livre, a suivi des cours, et elle y a pris goût. Tant et si bien qu’aujourd’hui c’est un nouveau monde qui s’offre à elle. Oui ! Car elle a présenté sa candidature à l’école des petits rats de l’Opéra. Le début de la gloire ? Oh, pas si vite…
Suzanne va devoir quitter son école et sa famille pour rejoindre l’internat de Nanterre. Sa directrice redoutable. Ses élèves aux prénoms improbables, prêtes à tout pour réussir. Et rencontrer Romu Millorteil en personne, le dieu vivant des chorégraphes. Et quand on a onze ans, entrer dans la danse est loin d’être une simple partie de plaisir…
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
Revoilà Lino et toute sa bande. Cette fois, les conversations de cour de récré bruissent autour de la fête du siècle organisée par John-John pour son anniversaire, mais aussi d'une action collective pour sauver le saule de l'école, de l'atelier intergénérationnel qu'a imaginé la maîtresse Mme Carli et de la prochaine visite médicale... Entre angoisses et rigolades !
Éric est laid et il le sait. Il n’y a que son ami Jérémie pour le trouver beau. En plus, il s’appelle Riquet et c’est assez moche, Éric Riquet. Mais il n’y peut rien et cela ne l’empêche pas de tomber fou amoureux de Bella, l’une des voisines qui vient de s’installer tout près de chez lui. Si belle, tellement plus belle que sa soeur Léda. Jérémie sait qu’il n’a aucune chance et il s’inquiète, mais Éric s’acharne. Il séduira l’élue de son coeur et il n’a pas besoin de magie pour réussir. C’est ce qu’il croit.
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.
Gabbin a tout vu ! Juché sur le toit, il a suivi le déroulement de la scène à travers une lucarne : le couple se chamailler, l’homme tirer un revolver de son pardessus, viser, et PAN ! PAN !, deux éclairs blancs toucher la femme qui est tombée en arrière, aussi raide qu’un bout de bois mort. Un meurtre !
En direct ! Lorsque l’assassin a levé les yeux vers Gabbin, éclairé par un rayon de lune, le garçon a compris que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Si ce sale individu l’attrapait, il allait y passer : trois balles dans la caboche et c’en serait terminé. Il fallait fuir, se cacher. Même si sa vie ne valait pas grand-chose, Gabbin, le monte-en-l’air, le ousititi des toits, allait défendre chèrement sa peau…
Zoreilles ?… C’est le chien d’Adrien. Ressort ?… C’est le chat d’Adeline, et Galipette, c’est le hamster d’Antoine.
Mais Hyper ?… Hyper, c’est l’ami d’Arthur. Hyper est très gros, mais il sait aussi être très discret. Il est très lourd, mais personne ne nage aussi légèrement que lui. Il est terriblement fort, mais il sait se faire aimer de tout le monde. Il n’a que quatre dents, mais il adore les algues au chocolat.
Au début, bien sûr, tout le monde avait un peu peur de sa grosse voix, mais aujourd’hui, tout le monde veut être son copain, même les filles.
Certains soirs, Hyper est un peu triste, il aimerait bien retourner là -bas, dans son pays, en Afrique. Mais il ne partirait pas longtemps, c’est juré ! Il reviendrait vite voir son ami Arthur, qui a tant besoin de lui. Parce que, depuis qu’Hyper dort tout à côté de lui, Arthur n’a plus jamais peur du noir ni des cauchemars !
Ils étaient trois copains. Sur le podium, ils se retrouvaient toujours dans cet ordre : Gus, premier, Brice, deuxième, Jeff, troisième. Mais voilà , Gus n’est plus là . La première place est donc vide. Que faire ? La prendre ? Brice en a très envie, Jeff aussi est tenté. Mais rien à faire, ils n’y arrivent pas. On ne peut pas le remplacer comme ça, Gus. Impossible de l’oublier. Et voilà qu’arrive Taya, une inconnue, chargée d’un bouquet de fleurs… pour qui ? Pour Gus, évidemment.
Pour son anniversaire, Omri a reçu trois cadeaux. Ses parents et son frère aîné lui ont offert un skateboard avec un casque, son ami Patrick lui a offert un vieux Peau-Rouge en plastique dont il souhaitait probablement se débarrasser, et son autre frère, Gillon, qui avait été privé d'argent de poche, lui a donné un placard qu'il a trouvé près des poubelles. Contrairement à que l'on pourrait croire, ce dernier cadeau plaît beaucoup à Omri, notamment parce que c'est un placard qu'il peut fermer à clé. Il commence par y ranger l'Indien en plastique. Mais...le placard aurait-il des pouvoirs magiques ? Voilà que l'Indien s'anime. Il est vivant, aucun doute. Il se montre tout de suite très courageux, très susceptible et complique énormément la vie d'Omri.
Maintenant adapté au cinéma, le best-seller de Lynne Reid Banks est devenu un film de la Columbia, par les producteurs de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » et des « Aventuriers de l'Arche perdue », écrit par la scénariste de E.T. et réalisé par Frank Oz.
Lors d'une excursion dans un château, Isis n'écoute rien de la visite guidée, et trouve plus excitant d'explorer les pièces interdites au public. Dans une chambre sombre, elle découvre une vieille dame. Celle-ci prétend être la descendante de la reine égyptienne Hatchepsout et lui ordonne de délivrer l'amulette dissimulée dans un coffret d'Anubis… avant qu'il ne soit trop tard. Isis ne comprend rien. Cette dame est-elle en plein délire ? Pourquoi lui confie-t-elle cette mission ? Elle ne la connait pas et elle n'a que 11 ans ! Ce n'est pas parce que sa mère est égyptologue qu'elle peut faire quoi que ce soit ! La vieille dame insiste. Curieuse, Isis est intriguée : dès le lendemain, elle demande à sa mère de l'emmener voir le fameux coffret dans les réserves du Louvre…
Le collège, c’est dur… Nat aimerait bien avoir un guide, un plan, un lexique pour s’y retrouver.
Au collège, on ne dit plus « bizarre », mais « chelou », on doit présenter son carnet toutes les cinq minutes, il y a au moins dix profs pour remplacer la maîtresse, et certains demandent de drôles de trucs comme d’adopter un œuf à la maison !
Heureusement, il y a choses qui ne changent pas. Nat a toujours Mimi comme meilleure amie et elle continue d’organiser des réunions dans les toilettes pour discuter avec ses copines. Sujet du jour : peut-on avoir pour deuxième meilleur ami un garçon ? Et même s’il s’agit d’un ancien amoureux comme Louis ?
Nat et Mimi ont grandi d’un coup ! Dominique Souton, qui a toujours aimé suivre ses personnages de livre en livre, nous les avait présentées en CE2 dans « Ma meilleure amie
a une meilleure amie ». Nous les retrouvons en sixième, au collège, où plus rien n’est pareil. Un changement de lieu, d’âge et de questionnements qui a entraîné la romancière sur des forums pour ados où elle a passé des heures. Un « bonheur de littérature », selon elle, et un domaine qu’elle ne se lasse pas d’explorer.















