Thème « amitié »
Meven a construit une barque pour traverser le Trieux et parvenir jusqu’au sillon de Talbert. Selon lui, il y aurait là -bas un trésor enterré par un rescapé de la grande peste noire du moyen âge. Annabelle, nouvelle venue dans la région, fascinée par cette histoire, est prête à le suivre dans cette aventure. Mais elle sait aussi que sans Gwenaël, ce sera très difficile voire impossible, car lui seul connait tous les méandres du fleuve. Or depuis qu’ils sont au collège, Meven et Gwenaël autrefois les meilleurs amis du monde, ne se parlent plus.
Ludo a un père policier, une jolie maman, et une véritable passion pour les aventures de l’inspecteur Castar, une BD qu’il dévore chaque semaine.
Il aimerait tellement que son père ressemble à son héros préféré !
Mais la vraie vie ne ressemble pas à une BD, Ludo le sait parfaitement. Sauf lorsque…
Lucien n’aime pas grand-chose, dans la vie, à deux exceptions près : son amoureuse Fatou et son ami Croûton. En tête de la longue liste des choses qu’il n’aime pas, il y a le lundi. Et le lundi risque bien d’être détrôné par le mardi. Car ce matin où la vie de Lucien bascule, ce matin apparemment comme tous les autres dont Lucien aurait pourtant dû se méfier, est précisément un mardi. Un vrai mardi maudit. Tout d’abord, Fatou que Lucien aime tant, et dont il se croyait tant aimé, prononce sept mots terribles. Des mots qui vont tout changer. Ensuite, sa Mamie, qui a soixante-neuf ans, annonce qu’elle va se marier. Il n’est pas exclu qu’elle soit devenue folle. La conséquence de tout cela, c’est que Lucien va se brouiller avec Croûton, oui Croûton, son ami de toujours, le seul garçon de quatrième qui puisse parler de ses peluches sans être ridicule. Le mariage de Mamie est prévu pour mardi prochain. La séparation avec Fatou aussi. Croûton est aux abonnés absents. Courage, Lucien, il te reste cinq jours pour vaincre cette malédiction.
Autant le dire tout de suite, ça n’a pas été chose facile car je ne savais pas du tout comment attaquer le problème. Je n’étais pas sûr qu’on puisse apprendre la sympathie et la gentillesse, mais je devais essayer. Je me suis rassuré en me disant que ça ne devait pas être si compliqué et que tout le monde pouvait y arriver, je connaissais des tonnes de gens sympas ou, ce qui revenait au même, qui avaient la réputation d’être sympas. Alors, pourquoi pas moi ? Il suffisait d’observer et de reproduire. Copier. Coller.
Voilà deux mois que Sylvie, la mère d'Émilien, fréquente un type fourbe et prétentieux qui téléphone sans arrêt à la maison. Voilà des semaines que Xavier Richard, le meilleur pote d'Émilien, passe son temps à se moquer de lui. De lui, mais aussi de Martine-Marie, l'amour de sa vie, celle qu'il épousera dans cinq ans et qui lui donnera quatre enfants, c'est décidé. Voilà quelque temps que Jocelyn, dit Joss, le nouveau de la classe, colle Émilien et ne parle qu'à lui. Joss fait peur. Il vit seul dans des odeurs de cages sales et de poils mouillés, il fait crever les bêtes autour de lui, l'une après l'autre. Il y a des jours où la vie paraît très moche et où l'on n'a qu'une envie : se plonger dans les jeux de rôle. Émilien en a un qui lui conseille de « retourner au clocher d'Abgall où vous êtes attendu ». Il obéirait bien. À condition que ce soit Martine-Marie qui l'attende...
Il était une fois un souriceau qui voulait être roi, mais il ne comptait pour personne. un jour, au bord de la mer, un drôle de chien est venu s'asseoir à côté de lui, comme un ami, comme un frère...
Où Ferdinand pourrait-il trouver un lit pour la nuit ? Pourquoi pas chez Babouche, son copain bourré de tics sonores ? Un peu trop bruyant ! Alors chez Stéphanie, la fiancée de son grand-père ? Le problème, c’est qu’elle est en froid avec le fringant papy. Et chez Gaufrette ? Son amie muette lui fait un peu la tête, jalouse de Zibeline, la fille époustouflante qui fait battre le coeur de Ferdinand. À moins qu’il ne finisse par dormir dans la rue, livré à lui-même. Ferdinand aura bien besoin de ses micropouvoirs pour trouver un refuge et déjouer les plans d’inquiétants pyromanes.
Depuis qu’Odile n’existe plus, Émilie essaie de croire que sa cousine est toujours là . Elle se voit dormir cent ans comme la Belle au bois dormant, semer des cailloux de Petit Poucet jusqu’à la maison de sa cousine, planter des haricots magiques et grimper jusqu’au ciel pour rejoindre Odile.
– Arrête de faire l’enfant, lui dit son père. Odile n’existe plus. Tu verras son cercueil demain.
Émilie s’entête. Elle sait bien que le loup ne l’attend pas au coin de la rue, que ses haricots ne sont pas géants, que ses faux nains ne lui rendront pas sa cousine Odile. Mais elle aimerait tant !
David voudrait juste qu’on le laisse tranquille. Que les choses soient claires : non, il n’a pas besoin d’amis. Ce dont il a besoin c’est d’une mère, et la sienne est morte il y a un an. Ce dont il n’a aucune envie c’est d’aller à cette stupide chasse aux oeufs de Pâques où l’emmène sa grand-mère.
Bon, c’est vrai que cette chasse se révèle plus originale que prévue. David trouve une morte dans la forêt : une fille cachée sous des feuilles, un oeuf dans la bouche. Il se sent tout de suite bien avec elle, alors il lui parle. Et il repart.
Et puis l’autre jour à la bibliothèque, avec qui David se retrouve nez à nez ? La Morte. Elle s’appelle Rose, elle a treize ans. C’est le genre de fille qui installe sa chambre dans une vieille camionnette pour échapper à sa mère voyante et timbrée. Son point fort : elle est on ne peut plus vivante.
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
Alors qu’elle est devant chez elle, tranquillement assise sur un banc avec sa poupée, Iris se voit dérangée par l’arrivée d’une inconnue avec une valise. Pas de doute, c’est une étrange ! Elle doit partir, il n’y a pas de place pour elle ici ! Mais Assia ne fait que cela, partir et avancer. Elle voudrait juste pouvoir trouver un endroit où se reposer. Comment faire pour qu’Iris le comprenne ?
Assia — Qu’est-ce que j’ai d’étrange ?
Iris — Tout. Fais pas l’innocente.
Assia — Qu’est-ce que j’ai d’étrange ?
Iris — Tu as que je ne te connais pas.
Assia — Moi non plus je ne te connais pas.
Iris — Moi je suis chez moi. Toi...
Assia — Moi pas.
Iris — Alors t’as rien à faire ici. T’es pas invitée.
Le jour de ses neufs ans, Farid a eu pour la première fois le droit d'aller sur le terrain vague, de l'autre côté de la rue, là où les garçons de son âge se retrouvent pour jouer au foot. Il était sûr que ce jour serait l'un des plus beaux de sa vie. Mais tout à coup, un garçon en gandoura noire a surgi derrière lui et lui a donné une grande tape dans la nuque en criant : « Ouled Roumia ! », ce qui veut dire : « Fils de la Française ! » Jusqu'à présent, personne ne lui avait rien dit au sujet de sa mère. Un peu plus tard, le garçon à la gandoura a recommencé. Il s'est mis à attaquer Farid de plus en plus souvent, toujours avec le même cri : « Ouled Roumia ! » Maintenant, Farid vit dans la peur. Il ne sait jamais quand son tortionnaire va surgir mais il le croise presque tous les jours. Il n'a rien osé dire à sa mère et n'en a pas vraiment parlé à ses nouveaux amis du terrain vague. Il se sent terriblement seul. Il croit que ce garçon est une incarnation du mal, il le soupçonne même d'avoir des pouvoirs surnaturels. La vérité est beaucoup plus simple... et inattendue.
Comme cadeau, Pauline avait demandé à son père, le riche Hubert Diamantis, un voyage avec lui. Le voilà qui envoie sa fille en croisière au Spitzberg avec Natalie ; son amie cantatrice... Pauline enrage. Pourtant, à bord, il y a aussi Astrid, la reine des Belges, et son petit Baudouin, 5 ans ; le capitaine Ragnar ; le mousse Jean-Baptiste… de quoi rendre la traversée captivante, édifiante, passionnante.
Mémé et pépé ont tout organisé, ma valise est prête. Il est cinq heures trente du matin quand le camping-car du Capitaine des Morts arrive chez moi. Ils bondissent tous hors du véhicule : Petit Vampire, tartiné de crème solaire avec son bob jaune sur la tête et son ciré, le chien Fantomate qui pète chaque fois qu’il fait un pas, Marguerite, Claude et Ophtalmo, les trois monstres. Direction un château en Bretagne. La route est longue avec un tel équipage ! Et dire qu’il faut rendre une rédaction à ce sujet à la rentrée ! Je vais devoir me tenir debout devant toute la classe et raconter mes vacances… Mais je ne révélerai rien de ce que nous avons vécu. Je leur raconterai un séjour sans meurtres, sans fantômes et sans rien de magique.
Dans cette bande, on compte Cannelle, une petite gitane au regard perçant qu’il vaut mieux ne pas embêter, Chiffon, l’olibrius le plus débraillé du monde à croire qu’il passe chaque matin par la case « ouragan » , Clochette, la plus jeune du lot mais aussi la plus maligne, le gourmand Bouillu, un dodu qui ne sortait jamais sans quelques croissants dans ses poches, et enfin, Bougie, un garçon de dix ans qui devait son nom à :
1° ses cheveux blonds comme les blés,
2° l’ampoule qui s’allumait au-dessus de sa tête dès qu’il avait une bonne idée, c’est-à -dire toutes les dix minutes.
À eux tous, ils vont devoir se creuser les méninges pour échapper à l’affreux Rondlard et au vilain Dents Jaunes !
Souvenez-vous. Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante. Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais.
Et bien sûr, elles ne le seront pas. Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule. Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B. C’est Pome.
Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout. En tout ? Même en sorcellerie ?















