Thème « affirmation de soi »
Risson marchait depuis longtemps quand il arriva au pays des Longues Oreilles.
« Bel endroit... Il doit y faire bon vivre », se dit-il. Mais on ne s'installe pas comme ça au pays des Longues Oreilles !
«Arrête de faire le singe», disaient toujours mes parents.
Un jour, Papa en a eu marre. Il m’a emmené au zoo et m’a dit : «Tu vois ce qui se passe quand on fait le singe ? Tu veux finir dans une cage ?»
Non, je ne voulais pas être enfermé. Alors je suis parti. Il y avait de la place pour moi dans ce vaste monde.
Il fait si beau que Madi et Toussaint organisent un barbecue dans leur jardin. Il faut tout préparer pour les invités. Ça tombe bien, Barbosine, les fêtes, elle adore ça. Elle voudrait porter le charbon, allumer le feu, couper les carottes… « Non, tu es trop petite », réplique Toussaint… Barbosine part bouder.
Piou a du chagrin. Sans cesse, il entend : « Piou est un bon à rien. Piou est un bon à rien. »
Un jour, il se lève et s’en va, sans mot dire, sans prévenir. Personne ne le voit partir. Quand Piou arrive sur la place du marché, c’est l’émerveillement. Le monde ! Le bruit ! Les couleurs ! Les odeurs ! Les gâteaux du pâtissier lui font envie ; il ne sait pas lequel choisir. Soudain, une longue silhouette pourpre assombrit l’étalage. C’est une grande dame aux cheveux rouges…
Quand elle sera plus grande, c’est sûr, Cerise sera la reine des petits rats de l’Opéra.
Mais, depuis que son papa est parti, elle se relève chaque nuit et file en cachette à la cuisine. Chaque nuit, elle dévore des chocolats et des gâteaux comme un crocodile affamé.
Bernard est un dragon rapide qui a un beau prénom et qui met beaucoup de buts au foot. Mais comme il est le plus petit de sa classe, Marcel, l’abruti jaloux, en profite pour l’embêter et se moquer de lui devant les filles. D’injures en coups de poing, de coquards en vengeance, cette histoire risque de mal se terminer. Même le réconfort apporté par sa maman peut se retourner contre Bernard, et ses mots d’amour se transformer en quolibets dans la bouche des autres. Il est temps d’y mettre bon ordre. Chauffe, Bernard !
À sa naissance, Édith a reçu deux dons. Le premier, d'une fée débutante, lui permet de donner la vie à n'importe quel objet. Le deuxième, d'une vieille fée en fin de carrière, est celui de l'Éternelle Enfance. C'est pourquoi, aujourd'hui, cent ans plus tard, Édith s'apprête à fêter son siècle en ayant l'air de n'avoir que sept ans. Ce qu'elle souhaite cette fois ? Un nouvel ami, peut-être. Une nouvelle vie, à coup sûr.
Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l'hiver, Frédéric, lui, fait provision de soleil, de couleurs et de mots.
Les pinsons vivaient en joyeuse bande. Chaque matin, ils disaient BONJOUR.
Chaque après-midi, ils disaient BON APRÈS-MIDI. Chaque soir, ils disaient BONSOIR. C’était toujours pareil, sauf quand la Bête venait. Alors, tous les pinsons se mettaient à crier, LA BÊTE ! LA BÊTE ! Jusqu’à ce qu’une nuit, un pinson se réveille. Il avait eu une pensée et il l’avait entendue. JE SUIS HENRI PINSON. JE PENSE.
Il resta immobile et écouta ses pensées. Il y en avait de plus en plus. Il les aimait bien.
Miss Millie déteste : un, les tôt le matin, deux, l’école. Ce qu’elle aime, ce sont les chiens. Elle en veut un, peu importe lequel ! Jour après jour, elle demande à sa maman et, un matin, surprise ! Sa maman répond un grand «OUI !!!» Arrivées au refuge, lequel choisir ? Comment l’appeler ? Ah si seulement les chiens pouvaient répondre !
Sophie a trouvé une trompette dans la rue : quelle chance ! Mais elle a beau la nettoyer, et s’entraîner à souffler dedans, aucun son n’en sort. Heureusement, sa voisine Mireille connaît la musique. Elle apprend un grand secret à Sophie : les instruments ont chacun leur histoire. Ils éprouvent des sentiments. Ils ont besoin d’être compris et aimés comme ils sont, pour pouvoir jouer… Un peu comme nous !
Dans le tome un de sa vie (Mô- Namour), Isée se laissait faire par des ventures qu’elle n’avait pas choisies, comme un accident de voiture. Elle a beaucoup appris, et maintenant, dans le tome deux de sa vie, Isée décide de partir vivre des ventures qu’elle décide elle-même. C’est mieux. La preuve : au lieu de subir, elle délivre. Au lieu de souffrir, elle guérit. Au lieu d’être seule, elle rencontre. Sa venture est variée. Une seule constante : Tadoramour, son doudou dodu, qui reste avec elle, à ses côtés, et ne la quitte pas, quoi qu’il arrive.
Ce matin, Apik le jeune Inuit, se réveille avec une question bien précise dans la tête : « Comment faire pour être plus fort avec mon esprit qu’avec mes deux bras ? » En courant sur la banquise et au gré des rencontres, il découvrira que le chemin est plus important que la réponse elle-même.
Simon a tout pour être heureux : une mare de boue dans laquelle se rouler quand il lui plaît ; des racines et des branchettes à grignoter toute la journée. Il n’a qu’un souci : sa mère. Elle lui demande au moins trois fois par jour quand il compte se marier. Chaque fois il répond qu’il a du travail, ou sommeil, bref, autre chose de mieux à faire. S’il continue, sa mère mourra de chagrin. À bout d’arguments, elle préfère appeler Bouliba la marieuse. Son rôle consiste à présenter à Simon des cochonnes de toutes sortes, jusqu’à ce que mariage s’ensuive…
« Les petits ne peuvent pas marcher en portant un gros sac. Ils ne savent pas ramasser du bois pour faire cuire le riz. Ils pleurent pour un rien. Ils ont peur du noir. »
Pour toutes ces raisons, les grands ont décidé que Nao n’avait pas le droit de partir camper avec eux. Heureusement, sa voisine Tomoko, qui organise la sortie camping, décide de lui donner sa chance. Toute fière, Nao tient à prouver son sens des responsabilités ! Elle va même se montrer capable d’aller faire pipi toute seule dehors, la nuit…
À force de faire bêtise sur bêtise dans son terrible costume de loup, Max s’est retrouvé puni et enfermé dans sa chambre. Mais pas seulement. Voilà qu’il se retrouve aussi roi d’une armée de bêtes immondes, les Maximonstres. Max le maudit les a domptés. Ils sont griffus, dentus, poilus, vivent sur une île et ne savent rien faire que des sarabandes, des fêtes horribles où il n’y a rien à manger. Max a la nostalgie de son chez-lui, des bonnes odeurs de cuisine et de l’amour de sa mère. Que faut-il faire pour rentrer ? Peut-être commencer par le désirer…