Lettres de l'intérieur

Un dimanche d'ennui et de pluie, Mandy répond à l'une des annonces de son magazine pour adolescents. Il y a un nom : Tracey, une boîte postale à Prescott, très loin de chez Mandy, à l'autre bout du pays. C'est une fille qui cherche des correspondants.
D'abord par jeu, puis de plus en plus sérieusement, avec bientôt toute la fougue qu'on met dans les histoires d'amitié comme dans les histoires d'amour, quand on a quinze ans, Tracey et Mandy font connaissance. Elles se racontent. Elles s'apprivoisent. Elles commencent par broder un peu, par enjoliver certaines choses, mais très vite, elles finissent par se dire la vérité, toute la vérité. La vérité, c'est que Tracey est en prison, dans un centre de détention pour mineures, que Tracey est une « crasse », comme on dit là-bas, qu'elle y est pour quatre ans. La vérité, c'est qu'elle n'est pas celle que Mandy croyait. Et réciproquement. Ce qui plaisait à Tracey, au début, chez Mandy, c'était sa « normalité ». Famille, lycée, amoureux, loisirs. Or chez Mandy aussi, il y a une faille. Elle a peur de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un. Tout le temps peur. C'est Steve, son frère. Il a dix-sept ans, et il la hait. Pas comme les frères disent qu'ils haïssent leur soeur, pour de rire. Il la hait pour de vrai. Et la haine, Tracey sait ce que ça signifie.
Attention, mauviettes et faux-jetons s'abstenir : ce roman a été qualifié par un critique australien de « livre le plus pernicieux que j'aie jamais lu », et accusé de ravaler le sadique et morbide « American Psycho » au rang de bluette inoffensive. Méfiez-vous des critiques australiens ; c'est une histoire superbe, originale et forte, dont les rebondissements incessants nous laissent pantelants et bouleversés.

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